Samedi 21 février Bucarest. « La plus belle des villes moches », pour reprendre l’expression de Gareth. Cité martyre de la folie de Ceaucescu, elle a toutefois conservé quelques pépites, pour qui sait les repérer. A la fin du 19e siècle, la culture française rayonne sur le monde. Bucarest en veut sa part : les enfants apprennent le français, les élégantes s’habillent à la dernière mode parisienne et les aristocrates et autorités font venir en nombre des architectes français pour construire, ici un hôtel particulier, ça un bâtiment public, là une banque. La ville est alors surnommée « le petit Paris », qualificatif qu’elle gardera jusqu’à la seconde guerre mondiale.
Dimanche 22 février Quasiment tout notre groupe, à l’exception de Gareth, Alistair et Liam, est reparti pendant la nuit. C’est donc seul que je me rends à la gare pour acheter des billets pour Sinaia. Je ne me suis pas levé aussi tôt que j’espérais, mais la ville ne se trouve pas très loin : 142 km au nord de Bucarest. En train, il y a en pour 90 minutes environ.