20 heures à Dubaï

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Vendredi 27 septembre

Départ de Paris à 21h50 le 26 septembre, avec Emirates et en A380. Je teste les deux pour la première fois. L’avion est impressionnant, par sa taille bien sûr, mais surtout par le silence qui règne à l’intérieur par rapport aux autres appareils. Le gain de confort et de place est aussi très appréciable.

Concernant Emirates, j’ai aussi été conquis : de la serviabilité des hôtesses (dont une parle le fidjien) au très bon (si si, c’est possible en avion) plateau repas, en passant par la qualité de l’offre de divertissement proposé (dont l’épisode de Big bang theory dont j’avais vu l’enregistrement), c’est un sans faute. Par contre, au moment où j’écris ces lignes, j’attends ma correspondance pour Narita, qui a une heure quinze de retard…

Après un peu moins de 6h de vol et encore moins de sommeil, nous -moi et un pote, que nous appellerons Minirop- arrivons à Dubaï à 6h30 (4h30 en France). Nous voici libre pour 20h d’escale dans cette ville de 1,6 million d’habitants, capitale de l’émirat du même nom et ville la plus importante des Émirats arabes unis.

Dubaï était encore à la fin du XIXe siècle un modeste port de pêche. L’exploitation de ses ressources pétrolières la propulsa dans la modernité et lui procura suffisamment importants pour dépenser sans compter. De quoi (tenter d’)en faire une capitale du tourisme et du shopping lorsque l’or noir sera épuisé.

En route vers Burj Khalifa.

En route vers Burj Khalifa.

On espère donc logiquement commencer la découverte de la ville par son métro, inauguré en 2011. C’est le métro automatique le plus long du monde. Étonnamment, cette absence de chauffeur ne l’empêche pas d’être fermé le vendredi jusqu’à 13h30, pour cause de prière. C’est donc en taxi (70 dirhams) que nous nous rendons vers le symbole de la ville et de sa démesure : Burj Khalifa.

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Avec ses 828 mètres de hauteur, elle est (pour combien de temps) de loin la plus haute structure construite par l’homme. Une tour de Babel moderne, un immeuble qu’on croirait tout droit sorti d’un film de science-fiction. Aussi impressionnant de très près que de très loin : rien de tel que de la voir dépasser à l’horizon pour réellement saisir sa taille.

De loin...

De loin…

De très loin...

De très loin…

Il est possible d’y monter, mais nous ne le faisons pas : c’est cher (25€ en cas de réservation) et malgré la promesse du sommet, l’ascenseur ne monte qu’à 450 mètres de hauteur, et même pas sur une terrasse mais derrière des vitres.

A la place, nous pénétrons dans le Dubaï Mall, au pied de la tour, le centre commercial le plus impressionnant qu’il m’a été donné de voir. On est surpris d’y trouver, au détour du « souk » ou de la « fashion gallery », un terrain de basket (!), une patinoire (!!), un parc d’attractions Sega, avec grand huit et manèges à sensations (!!!)…

 

Et des centaines de magasins, dont un Kinokuniya (chaîne de librairies japonaises) où nous manquons de déjà exploser notre budget.

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Après trois heures à déambuler là-dedans, nous partons en métro vers le Mall of the Emirates, un autre centre commercial. Il serait moins impressionnant s’il ne possédait pas en son sein une station de ski. Avec remontées mécaniques, moniteurs et gamins qui font de la luge. Je me demande quel est le bilan carbone de ce truc.

 

Re-métro, et nous descendons cette fois à la marina, un front de mer aux chouettes buildings. Et là, tout se gâte : sur la carte, Palm Island ne parait pas trop loin, j’insiste donc pour qu’on y aille à pieds. Mais après une heure de marche sur le bas-côté d’une autoroute (cette ville n’est pas du tout conçue pour les piétons), on arrive au pied du tronc du palmier, et il n’y a rien. Pas d’observatoire permettant de voir le palmier, long de cinq kilomètres. La flemme de nous engager sur l’île artificielle prend le pas et on espère trouver un taxi pour nous conduire à Burj Al-Arab. Finalement, alors que le soleil se couche, c’est sur une plage qu’on finit notre très longue marche. Nous ne verrons donc pas de près cette voile de 321 mètres de hauteur qui, tout « hôtel le plus luxueux du monde » qu’elle est, n’a pas d’accès en transport en commun.

Ma tour préférée de la journée, à gauche.

Ma tour préférée de la journée, à gauche.

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Nous retournons enfin vers le Dubaï Mall et Burj Khalifa, pour d’une part voir la tour illuminée, mais aussi assister au spectacle des fontaines. C’est joli, mais court. Je trouve que ça ne vaut pas le show du Bellagio, à Las Vegas.

Las Vegas, c’est d’ailleurs l’image qui vient fréquemment quand on se balade à Dubaï. La démesure des projets immobiliers est la même, mais Dubaï arrive à ne pas tomber dans le pastiche, ce qui est un bon point. Et surtout, elle est plus sage : ici, pas de machines à sous et de prostituées à tous les coins de rue. On croise plutôt des niqab… À nombre presque égal avec les mini-shorts. Étonnant.

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Commentaires 3

  1. Intéressant tout ça ! Moi j’ai fais deux escales à Dubai cette année, en allant et en revenant d’Indonésie, mais je n’ai pu voir que l’immense aéroport. Je n’avais pas suffisamment de temps d’escale pour sortir visiter la ville. Dommage, car je ne me vois pas visiter Dubai autrement que lors d’une escale.
    Du coup t’es parti pour le Japon là ? Tu y restes combien de temps ?

  2. Pingback: Jour 1 : Arrivée à Tokyo | Les voyages de Morgan

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