Jour 10 : Mosquées du Caire islamique

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Samedi 11 mai

Le train arrive avec 2h20 de retard au Caire. Ça s’annonçait bien pourtant : il avait réussi l’exploit de partir à l’heure. Faut pas trop en demander ! Ceci dit, c’est plutôt agréable de regarder défiler les palmeraies, avec au loin des pyramides qui émergent (dont une que je n’ai pas reconnue, à degrés mais plus grande que Djeser… Car les pyramides ne se résument pas à celles que l’on voit sur les cartes postales : il y en a une centaine de connues, plus d’autres pas encore explorées ou même désensablées).

Au Caire, je me rends au musée Gayer-Anderson. Il est situé dans deux maisons parmi les plus belles de la ville, construites au XVIe et XVIIe siècles et restaurées dans les années 1930. Elles ont servi de décor au film L’Espion qui m’aimait. Pas bien grand, ce musée vaut néanmoins le coup d’œil, puisqu’il montre un aspect de l’art de vivre à l’oriental à cette période.

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Vue de l'entrée de la mosquée Ibn Tulun depuis la terrasse du musée.

Vue de l’entrée de la mosquée Ibn Tulun depuis la terrasse du musée.

Je vais ensuite à la mosquée Ibn Tulun, qui jouxte le musée. Construite au IXe siècle, c’est le plus ancien monument musulman d’Egypte. Malgré sa taille imposante, elle est très sobre, ce qui fait qu’il n’y a pas grand chose à y voir.

Le minaret est inspiré de celui d'une mosquée irakienne.

Le minaret est inspiré de celui d’une mosquée irakienne.

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Plus intéressantes sont les mosquées du sultan Hassan et Er-Rifaï, plus loin dans le quartier. La mosquée Er-Rifaï, à l’intérieur digne d’une cathédrale, abrite plusieurs tombeaux de la famille royale égyptienne et celui du shah d’Iran.

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Si j’ai bien compris, c’est le tombeau du Shah d’Iran, avec des guirlandes de Noël partout.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERALa mosquée du Sultan Hassan, édifiée au XIVe siècle, emprunte à l’architecture médiévale et se révèle aussi particulièrement imposante.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERAC’est ensuite la fin de mon séjour : j’en ai marre de trimballer mon sac, et décide donc d’aller me poser dans un café branchouille de Zamalek, un quartier riche du Caire. Je discute un bon moment avec un copte (qui veut éradiquer tous les musulmans, ou à la rigueur raser tous les monuments égyptiens, pour pas qu’ils les récupèrent quand il n’y aura plus qu’eux en Egypte), avant de filer vers la place d’où partent les bus pour l’aéroport.

La citadelle du Caire, coiffée de la mosquée Mohammed Ali (rien à voir avec le boxer, j'ai vérifié).

La citadelle du Caire, coiffée de la mosquée Mohammed Ali (rien à voir avec le boxer, j’ai vérifié).

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Cette mosquée est copiée sur la basilique Sainte-Sophie, à Istanbul (que j'aimerais bien aller visiter, d'ailleurs).

Cette mosquée est copiée sur la basilique Sainte-Sophie, à Istanbul (que j’aimerais bien aller visiter, d’ailleurs).

Une vieille maison cairote.

Une vieille maison cairote.

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La tour du Caire, sur l'île de Zamalek.

La tour du Caire, sur l’île de Zamalek.

On m’indique qu’il faut que j’attende le bus 400, alors que le Routard écrit qu’il faut prendre le 356. Au bout d’une heure, je n’ai toujours pas vu le 400, mais le 356 arrive. Je vais donc demander au chauffeur s’il va bien à l’aéroport. « Ten minutes », semble-t-il me répondre. Ok, je peux bien attendre un peu. Je monte donc et paye mon ticket. Au bout de 30 minutes de trajet, mon voisin me demande où je vais. À l’aéroport, pardi. « Mais ce bus ne va pas à l’aéroport », me dit-il, avant de demander au chauffeur de me déposer là. Me voilà donc au milieu de nulle part, entre deux échangeurs d’autoroute.

Au bout d’un moment, un minibus arrive et s’arrête au milieu de la circulation. Avant que j’ai pu dire où je voulais aller, un mec me tire dedans et le véhicule redémarre. Bon. Personne ne parle anglais là-dedans, mais au moins on arrive dans une ville. Trente minute plus tard, on me fait descendre pour me demander où je vais. « Airport. Mattaar. » Me voilà transbahuté dans un autre minibus, chargé à bloc, où je suis à moitié dedans, à moitié dehors. « Voilà l’aéroport », me dit quelqu’un… Avant qu’on ne le dépasse ! Au bout de quelques kilomètres, rebelote, on me lâche sur un échangeur.

Quelques minutes plus tard, un taxi s’arrête. Pendant qu’on négocie la course, j’entends un bus arriver en ralentissant et quelqu’un qui crie « mattaar, mattaar ». Je me mets donc à courir à côté et saute dans le bus en pleine marche (il aurait pas eu idée de s’arrêter en me voyant courir, ce con). Quelques kilomètres plus loin, voilà l’aéroport. Il m’aura fallu 2h35 pour y arriver. Le point positif, c’est que ça ne m’a coûté que 4 LE !

Quelques heures plus tard, décollage…

Il parait que quand on est un Parisien branché, il faut manger un Burger king pendant ses vacances et se convaincre que c'est vachement meilleur que le McDo. Donc voilà, vu que y'en avait un à l'aéroport, je l'ai fait.

Il parait que quand on est un Parisien branché, il faut manger un Burger king pendant ses vacances et se convaincre que c’est vachement meilleur que le McDo. Donc voilà, vu que y’en avait un à l’aéroport, je l’ai fait.

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