Jour 1 : Arrivée à Tokyo

Publié par

Samedi 28 septembre

Après une escale exténuante à Dubaï, dont vous saurez tout ici, nous décollons avec 1h35 de retard en direction de Tokyo. Il y a environ onze heures de vol depuis les Emirats-arabes-unis, en Boeing 777 cette fois. Après l’A380, ça fait un choc de revenir à un tel appareil, où il est difficile de dormir.

Nous atterrissons à l’aéroport de Narita à 18h35. Les formalités passent vite : le service d’immigration prend mes empreintes et ma photo (j’ai sûrement une tête de zombie dessus, après 36h de voyage), nous récupérons nos bagages quelques minutes plus tard et passons la douane sans encombre. A 19h15, nous voilà libre.Il nous faut d’abord aller chercher notre JR Pass (pour le train) et notre Suica card (un mix entre le pass Navigo et la carte Monéo) dans un bureau de la JR Corp, puis nous prenons le métro vers Tokyo. 

C'est incroyable à dire, mais le métro de Tokyo m'avait manqué : sa propreté et sa praticité n'ont pas d'égal. Ces poignées par exemple ; pourquoi la RATP n'en met-elle pas dans les rames à Paris ?! Certes, c'est moche, mais au moins on peut s'accrocher, plutôt que de s'écrouler sur son voisin au moindre freinage.

C’est incroyable à dire, mais le métro de Tokyo m’avait manqué : sa propreté et sa praticité n’ont pas d’égal. Ces poignées par exemple ; pourquoi la RATP n’en met-elle pas dans les rames à Paris ?! Certes, c’est moche, mais au moins on peut s’accrocher, plutôt que de s’écrouler sur son voisin au moindre freinage.

Notre auberge se situe à deux pas de la station de métro Asakusa, quartier plutôt traditionnel à l’est de Tokyo, et que j’avais particulièrement apprécié lors de ma précédente visite.

De l'hôtel, situé au bord de la rivière Sumida, on voit le Tokyo Sky Tree et le bière de la bière Asahi. Réalisé par Philippe Starck, le bâtiment est reconnaissable à son étron d'or, l'Asahi flamme, énorme structure dorée au sommet, est censée représenter à la fois le "cœur brûlant de la bière Asahi" et une "tête mousseuse".

De l’hôtel, situé au bord de la rivière Sumida, on voit le Tokyo Sky Tree et le bière de la bière Asahi. Réalisé par Philippe Starck, le bâtiment est reconnaissable à son étron d’or, l’Asahi flamme, censée représenter à la fois le « cœur brûlant de la bière Asahi » et une « tête mousseuse ».

Nous y sommes accueillis par une jolie fille… En petite culotte ?!! Minirop, mon compagnon de voyage (vous noterez que c’est la première fois que je pars en voyage avec quelqu’un. C’est un peu stressant : me sautera-t-il à la gorge au 75e temple visité ? M’empêchera-t-il de ramener une Japonaise dans notre chambre ? Vous le saurez en lisant les prochains épisodes de cette aventure humaine sans précédent) me dit que c’était un mini-short blanc. Hum. J’en doute un peu, mais ayant tenté de regarder notre hôte dans les yeux pendant la durée de notre échange, je vais lui faire confiance.

En gros, j'ai eu l'impression de voir ça m'accueillir à Tokyo. La fatigue, sûrement.

En gros, j’ai eu l’impression de voir ça m’accueillir à Tokyo. La fatigue, sûrement.

Premier tour au combini du coin de la rue (un combini, c’est une supérette ouverte 24h/24 où on trouve de tout pour survivre, à manger, à boire, de quoi se laver, reparer un bouton, etc.). Le dîner de ce soir sera léger : deux onigiris pour moi et des Pocky au thé vert pour Minirop.

IMG_9460Après la douche la plus attendue de l’année, nous nous écroulons au lit. On en avait rêvé, ces deux derniers jours (tant de la douche que du lit).

Nous logeons pour les cinq prochaines nuits au Khaosan Tokyo Original. J’ai voulu changer de la dernière fois (où j’étais au Taito Ryokan, une chouette auberge tout en bois) : le Khaosan a indéniablement moins de charme, mais dispose de toutes les commodités, d’une bonne situation et de prix très doux (20€ la nuit). Et surtout, l’ambiance y est vraiment super, tant avec les autres voyageurs qu’avec le staff.

IMG_9529

Par contre, notre chambre est VRAIMENT petite.

Par contre, notre chambre est VRAIMENT petite.

Il a aussi des toilettes japonaises modernes. C’est la première fois que je me risque à en utiliser. C’est plutôt agréable. Sur la photo, vous pouvez voir un robinet : quand on tire la chasse, l’eau sort de là et descend dans le réservoir du robinet. Ca permet de se laver les mains sans gaspiller d’eau supplémentaire. C’est malin, non ?

Pour l'anedocte, le premier truc que j'ai regretté en rentrant chez moi, c'est l'absence de cuvette chauffante.

Pour l’anecdote, le premier truc que j’ai regretté en rentrant chez moi, c’est l’absence de cuvette chauffante.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *