Dimanche 4 novembre Puisque c’est dimanche, et que c’est les vacances, je traîne un peu au lit avant d’aller déjeuner à la Boulange, une chaîne de pâtisseries/salon de thé plus ou moins frenchie dont raffolent les San Franciscains, qui ont sans doute l’impression là de manger sain et européen. Pour vous donner une idée, mon […]
Dimanche 4 novembre
Puisque c’est dimanche, et que c’est les vacances, je traîne un peu au lit avant d’aller déjeuner à la Boulange, une chaîne de pâtisseries/salon de thé plus ou moins frenchie dont raffolent les San Franciscains, qui ont sans doute l’impression là de manger sain et européen. Pour vous donner une idée, mon « French toast » est servi avec du sirop d’érable.
Un petit déjeuner français typique, il parait.
Je remonte ensuite le bord de mer jusqu’au Pier 39 de Fisherman’s wharf. Il s’agit d’un ancien quai aménagé en 1977 pour accueillir les touristes avec boutiques, restaurants, carrousel et otaries. Une sorte de Disneyland maritime, dirons-nous.
Il fait une fois encore très beau et chaud, les rues sont donc pleines de promeneurs… Dont deux hommes nus comme Adam, qui n’ont pas l’air d’avoir très froid (à noter que si j’en crois la presse, il est depuis fin novembre interdit de se promener nu à SF).
En continuant sur le port, on arrive à une jetée où est amarré un sous-marin de la Seconde guerre mondiale, qui a coulé six navires japonais, et un bateau qui a participé au débarquement de Normandie.
Au loin, l’île d’Alcatraz…
Ce bâtiment fait partie des 2700 « Liberty ships », dont l’intérêt était simple : il fallait qu’ils soient construits plus vite qu’ils étaient coulés. Il fallait donc seulement six à huit semaines pour en construire un, grâce notamment à la main d’œuvre féminine. Des pancartes rappellent d’ailleurs leur implication, symbolisée par l’icône Rosie the Riveter (dont le modèle ne s’appelait pas Rosie, mais Geraldine).
La marina s’étend ensuite sur plusieurs kilomètres -et je commence à avoir mal aux pieds- jusqu’au Palace of Fine Arts (je ne sais pas à quoi il sert – seulement à faire joli, je crois) puis Fort Mason, une ancienne base maritime gardant l’entrée de la baie. Un de ses forts est aujourd’hui situé juste sous le Golden Gate.
Le Palace of Fine Arts.
Début novembre sur la plage de San Francisco. Normal.
Le Fort Mason, sous le Golden Gate Bridge
Après une montée et une demi-traversée du pont à pied, retour à l’hôtel en bus. C’est la deuxième fois que j’en prends à San Francisco, et ils arrivent à fournir un service plus déplorable que celui de la RATP. Bravo !