Mercredi 10 octobre
Après un vol sans encombre, me voilà à l’hôtel – ou plutôt, « hostel« , c’est à dire un hôtel pas cher tenant plus de l’auberge de jeunesse. Il ne m’a fallu qu’une vingtaine de minutes pour y arriver depuis l’aéroport. C’est dû à mon arrivée tardive (22h), qui me permet d’éviter les embouteillages continus de cette ville, et à ma fort maligne idée de finalement louer un GPS avec ma voiture de location, pour la modique (ahem) somme de 99$.
Première nuit difficile : même si j’ai pas dormi dans l’avion, mon corps doit se dire qu’en France, c’est le matin, et qu’il n’est donc pas le moment de dormir. Ça commence bien.
A 8h, je me lève et me mets en route vers Hollywood Boulevard, à quelques kilomètres de là. C’est censé être LE quartier de LA. Mythique ! Glamour ! Plein de stars ! De paillettes ! Eh bien non. C’est une déception. A part quelques endroits iconiques (le Chinese Theater, le Roosevelt Hotel ou Capitol Records), la rue est surtout bordée de boutiques de lingerie coquines. Vous voyez la rue St Denis à Paris ? Ajoutez-y des étoiles sur les trottoirs, et vous y êtes.
Pour me consoler, après y avoir marché toute la matinée, je vais déjeuner chez Hooters. Ben oui, c’est aussi ça l’Amerique ! Autant en profiter, puisque ce genre de restaurant où la taille des shorts des serveuses est inversement proportionnelle à leur bonnet de soutien gorge serait très certainement interdit en France, la Halde obligeant les patrons à embaucher des personnes au physique ingrat et Najat décidant d’abolir les mini-shorts.
Ensuite, direction Beverly Hills et le fameux Rodeo Drive, parsemé de boutiques de luxe et immortalisé dans Pretty Woman. La ville pue le fric, le soleil et les palmiers. Voilà, ça ça correspond à l’idée qu’on en a ! La seule différence, c’est qu’au cinéma, il n’y a pas plus de touristes que d’autochtones.
Après quelques photos et un passage au supermarché, je rentre dîner à l’hôtel. Il est 20h et je tombe de fatigue… Un mix entre le jetlag et la fatigue du jour je pense. Ceci dit, après 24h à Los Angeles, je ne peux pas dire que je suis convaincu par la ville. Trop grande, trop
embouteillée (2h pour faire 12 kilomètres, merci bien), pas spécialement
belle… Mais vous savez comme je suis ; et à la base, je suis venu
voir les parcs nationaux, pas des villas.
Là où c’est plus compliqué, c’est au niveau du « tip », que je sais jamais à qui donner. Genre le gardien du parking, il en a le droit ? Et la fille qui remplit mes sacs au supermarché ?
Dépenses du jour : $102,93
Miles parcourus : 70
Rodeo Drive pue le flic ou le fric ? 😀
Les deux ? 😀
J’ai corrigé, merci !