Jour 8 : De Sauðárkrókur à Borðeyri

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Mardi 12 juin

Une journée peu mouvementée, avec néanmoins une rencontre étonnante : le roi islandais de la musique country. Et des phoques.

La question bête du jour : « Comment la Poste peut-elle être rentable quand y’a 80 km de cailloux entre deux maisons ? »

Après la longue route et nos aventures de la veille, nous nous accordons un repos bien mérité en nous levant… à 9h30. Cette fois ça y est, le soleil de minuit n’est plus une contrainte !

Décollage à 11h, afin de faire le tour de la péninsule de Skagi. Elle est très austère, collines après collines de pierres ou courtes herbes oranges. Elle donne l’impression de rouler dans le far-west (avec la mer et la fraîcheur en plus).

Ceci dit, en hiver, on peut y voir ça :

En cliquant ici, vous arrivez sur la page d’une agence de photos, avec des clichés exceptionnels d’aurores en Islande.

On n’y croise pas un humain… Mais un troll pétrifié, appelé Hvitserkur, haut de 15 mètres. Il aurait été surpris par le lever du Soleil – ce qui en Islande est plutôt bête – en traversant la baie pour aller détruire un monastère.

De l’autre côté de la péninsule se trouve le village de Skagaströnd, la capitale islandaise de la musique country. On y trouve le Kantrybaer, tenu par Hallbjörn Hjartarson, le « cow-boy islandais ». Dans les années 1960, il découvrit la musique country en travaillant sur la base américaine de Keflavik. Depuis, sa passion ne l’a plus quittée : il a bâtit ce bar, enregistré des albums et même monté un festival de deux jours, qui a lieu chaque année en août et a attiré jusqu’à 3000 personnes.

Nous avons eu la chance d’échanger quelques mots avec lui, mais il est aujourd’hui très affaibli…

L’église de Skagaströnd.

L’église de Hop.

Nous continuons ensuite notre route par la péninsule de Vatnes, plus petite, plus verte et plus habitée. A un moment, Jean me dit : « Y’a pas des colonies de phoques dans le coin ? » « Normalement si, arrêtons-nous. » Coup de chance : la plage devant laquelle nous nous arrêtons en compte quelques-uns.

Après un arrêt à Staðarskáli, où nous essayons sans succès de localiser la source géothermale de Hveraborg, à « 30 minutes de marche au bout de l’impasse » selon le Lonely Planet, à « 19 kilomètres » selon la réceptionniste de l’hôtel de Staðarskáli et à « 11 kilomètres de piste et 7,5 kilomètres de randonnée » selon l’office de tourisme de la ville.

Au bout de 30 minutes à tourner et virer, nous abandonnons nos recherches et allons nous coucher à Borðeyri, « village de pêcheurs endormi où nous paraissons être seuls », selon mon carnet. Wikipedia indique que la population y est de 25 habitants. Ceci explique sans doute cela.

Ils ont quand même un terrain de camping très bien équipé.

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