Jour 7 : De Húsavík à Sauðárkrókur

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Lundi 11 juin

La question bête du jour : « Mais que font les Islandais en hiver, quand il fait nuit en permanence et que les routes sont bloquées par la neige ? »

Aujourd’hui, sortie en bateau pour aller voir des baleines (puis repas avec de la baleine aussi, tant qu’à faire), une belle cascade et une drôle de pratique des jeunes Islandais lorsqu’ils sortent pour aller boire.

Soit la mer est haute à Húsavík, soit le ciel est bas…

Petit déjeuner dans le camping avec un groupe de Bretons, reconnaissables à leurs gobelets des Vieilles charrues. Ils ont fait une sortie en bateau la veille pour aller voir les baleines, et trouvent cela un peu cher (50 euros).

Mais puisque nous sommes venus pour cela, nous allons quand même réserver nos billets pour une promenade en mer (info pratique pour les confrères : sur présentation de la carte de presse, c’est 26 euros au lieu de 52). Et en attendant notre tour, nous allons écrire nos cartes postales dans un salon de thé, où là-encore la vendeuse est particulièrement jolie : blonde aux yeux gris, un sourire permanent sur le visage.

Sortie en bateau : je suis l’un des seuls à ne pas mettre la combinaison de Bibbendum proposée par l’équipage. « Je suis habitué, je viens de Bretagne », dis-je au mec. Mais j’ai beau faire mon malin, il fait quand même très frais. De manière générale, il fait d’ailleurs pas très chaud dans ce pays, 12° en moyenne pendant les deux premières semaines du séjour.

Après une bonne heure de bateau, nous quittons la baie. Au loin, nous apercevons les jets des baleines (qui ont sûrement un nom spécifique, mais que je ne connais pas). Au final, nous verrons surtout le dos de ces mammifères marins – dans notre cas, deux rorquals bleus, le plus grand mammifère qui existe. Nous sommes donc bien loin des prospectus. Ce fut quand même une belle balade.

Un jet de baleine

Un jet de baleine.

Dos de baleine

Et son dos.

Ca, c’est la version « prospectus publicitaire ». A vous de vous forger votre avis sur l’intérêt de la sortie par rapport aux photos d’avant !

Autre belle surprise, celle qui nous attends un peu plus loin sur la route : la Goðafoss (Cascade des Dieux), l’une des plus belles cascades d’Islande – ce qui n’est pas peu dire. Son nom fait référence à la conversion officielle de l’Islande au christianisme, en l’an 1000. Après qu’elle eu été votée au parlement, le diseur de loi Þorgeir Þorkelsson, en revenant dans sa contrée, jeta ses idoles de l’ancienne religion nordique dans les eaux de cette chute.

Une photo que vous connaissez déjà…

Akureyri est la « capitale du nord » et la 2e agglomération du pays, avec ses 18000 habitants. Nous y arrivons à l’heure du dîner, et choisissons, pour rester dans la thématique de la journée, de manger de la baleine. Alors oui, c’est mal. Mais punaise, qu’est-ce que c’est bon ! Imaginez de la viande de boeuf avec la tendreté du poisson…

Le fameux steak de baleine…

Pendant notre repas, nous observons un curieux manège dans la rue : quelques voitures – notamment une Corvette – semblent faire le tour du pâté de maison en permanence. Le Lonely planet nous explique que c’est le runtur (la « tournée ») : une procession de voitures défile dans les 3 rues du centre, à quelques kilomètres heure, par amusement. Je peine à saisir l’intérêt, mais bon, je ne suis pas Islandais.

L’Akureyrirarkirkja, construite en 1940.

Le centre d’Akureyri, plutôt calme.

La suite du voyage nous fait traverser l’Öxnadalur, une étroite vallée de 30 km flanquée de majestueuses flèches montagneuses.
Sigur Rós y a tourné un morceau de leur DVD Heima :

http://www.youtube.com/watch?v=OGcL_fwxnfw

Avant d’arriver (tard, car la route était bien plus longue que ce que j’avais calculé…) à Sauðárkrókur, où nous passons la nuit dans le camping, nous nous arrêtons à Glaumbær, une ferme en tourbe du 18e siècle.

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