Ce voyage a été un peu planifié sur un coup de tête… Après avoir commencé à acheter mon matériel pour l’Islande, je me suis dit qu’il faudrait peut-être le tester en conditions réelles avant de me jeter dans le grand Nord. Puisque je n’étais jamais allé en Irlande, je me suis donc dit que c’était une bonne occasion. D’autant que la météo y est plutôt humide et venteuse. Date du voyage : Du 25 avril au 3 mai 2012 Déroulement : Trek sur la Dingle Way Budget approximatif : Moins de 400 euros (dont 80€ d’avion)
Mercredi 25 avril Lever à 5h du matin, direction l’aéroport de Beauvais… Eh oui, quitte à aller en Irlande, autant voyager avec Ryanair (en fait, c’est surtout que l’aller/retour m’a coûté 80 €). Arrivé à Dublin, je prends direction le bus vers la gare de Heuston (6€, 45 minutes) avant de prendre le train à 13h pour Tralee (10€). Avant d’embarquer, j’en profite pour acheter un bouquin à la gare : puisque je lis plus lentement en anglais, ça me permet d’emporter un seul livre. Mon choix se porte sur Flood (Inondation) de Stephen Baxter… J’espère que mon voyage ne sera pas à son image. Pour l’instant, il faut bien avouer que ça y ressemble. Il fait 9°, il y a un vent très fort et il pleut dru. Ca commence bien…
Jeudi 26 avril Après une nuit très courte, je me lève à 7h. Après mon petit déjeuner (lait en poudre + muesli et gâteau breton) et une toilette sommaire dans les toilettes extérieurs du pub, je prends la route à 8h. Première étape, trouver le début du Dingle Way ! Une fois cela fait, il suffira de suivre les bornes. Il est en effet difficile (impossible ?) de se perdre sur le chemin, très bien balisé. Objectif du jour : Annascaul, la fin de la première étape… Ou peut être un peu plus loin ? On verra.
Vendredi 27 avril Que d’eau ! S’il n’y a pas eu trop de vent cette nuit (ou peut être étais-je juste bien protégé), la pluie est tombée drue… Au point de me réveiller à plusieurs reprises, des goûtes tombant sur mon visage. Mon sac de couchage étant en plumes, je dois aussi éviter qu’il se colle à la paroi de la tente, pour ne pas qu’il prenne l’eau. Ca promet pour l’Islande (NB : finalement, j’achèterai un sursac imperméable). A 8h, l’auberge est fermée, je prends donc un petit déjeuner sur le pouce avant de partir visiter Dingle, à une quinzaine de minutes à pied. C’est un très charmant village de pécheurs, dont la particularité est qu’il abrite un dauphin peu farouche dans sa baie. Par contre, je cite un habitant du coin : « Ca fait 25 ans qu’il est là ce dauphin, je suis pas sûr qu’ils vivent si vieux normalement. Ca m’étonnerait pas qu’ils l’aient remplacé, pour le tourisme. »
Samedi 28 avril En sortant de l’auberge, la route monte une petite colline, du haut de laquelle je vois mon terrain de jeu pour la journée. Il semble particulièrement plat, j’espère donc qu’il sera moins fatiguant que celui de la veille.
Dimanche 29 avril Petit déjeuner copieux pour commencer la journée, avec notamment le traditionnel bacon & eggs. Il me faut en effet de l’énergie pour affronter l’étape du jour, le Mont Brandon, réputée être la plus difficile du parcours.
Lundi 30 avril On approche de la fin… En quittant Cloghane, je ne sais pas encore où je m’arrêterai le soir. L’étape « officielle » va jusqu’à Castlegregory. Je pense faire cela, et ensuite faire Castlegregory-Camp le lendemain matin (mon train partant de Tralee à 15h). La journée ne se passera pas comme prévu.