Départ dans la matinée de Vegas. La Death Valley se situe environ à 2h de route de là.
Avec une superficie de 13500 km², il s’agit du plus grand parc américain en dehors de l’Alaska. C’est aussi l’un des plus secs (il y tombe 4 cm de pluie par an) et des plus chauds : son record de température en été est de 57°C (e 1913). En hiver par contre, le thermomètre peut passer sous la barre des 0°C. Ce climat extrême s’explique par l’emplacement de la vallée encaissée entre de hautes montagnes qui la protègent des vents venus du Pacifique.
Loin de ces températures extrêmes, à la fois pour les organismes et les véhicules, la température fin octobre est correcte : 30°C. Sans vent et sans ombre, elle commence néanmoins à être fort désagréable.
Je commence ma visite en grimpant un peu pour aller voir la Dante’s view, qui surplombe la vallée à 1700 mètres d’altitude.
Puis je descend bien plus bas, à Badwater. C’est l’endroit le plus bas d’Amérique du Nord, à 86 mètres sous le niveau de la mer. Un lac se trouvait autrefois à cet endroit, d’où la présence de sel sur les sols.
J’emprunte, en remontant vers le nord, l’Artist Drive, qui doit son nom à la palette de couleurs provenant des différents minerais exploités ici, notamment le Borax. Arrive ensuite Furnace creek, une oasis avec quelques commerces et la possibilité de camper hors saison (en été, c’est interdit à cause de la température).
La ville possède un camping, qui se situe semble-t-il au Zimbabwe : le prix d’un emplacement est passé de 10$ en 2011 à 25$ cette année. Bonjour l’inflation ! Et le tout avec seulement des toilettes sèches… Vu que je me vois pas payer 25$ pour un coin d’herbe, je décide de m’installer sans payer. C’est mal, mais à ce prix-là, j’ai pas beaucoup de remords.
Dépenses du jour : $37 (essence), $29 (nourriture)
Distance parcourue : 307 miles