Jour 2 : De Vik à Skaftafell

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Mercredi 6 juin

Réveil à 6h30 (mes amis ne me croiront jamais), pour une balade de 2h sur le rocher aux oiseaux, qui offre une vue magnifique sur la côte (à l’ouest sur la lagune de Dyrhólaey, à l’est sur les plages de Vik) ainsi que sur les pitons rocheux de Reynisdrangur, que la falaise surplombe à 150 mètres de hauteur.

Les pitons rocheux

Les pitons rocheux

La plage de Dyrholaey

La plage de Dyrholaey

Quant aux oiseaux en question, il s’agit de macareux moines, que l’on retrouvera tout au long de notre périple en Islande… et qui est par ailleurs le symbole de la Ligue de protection des oiseaux. Ils se mangent, aussi.

Retour au camping vers 9h. Au lieu d’aller faire du stop sur la route, je demande au culot à mes deux voisins dans quelle direction ils vont, et s’ils veulent bien de moi. Surprise, ils parlent français, et oui, ils sont d’accord pour que je les accompagne !

Ce choix du stop comme moyen de déplacement vient principalement du fait que le bus en Islande est très cher, et surtout extrêmement contraignant : avec au maximum deux passages par jour dans les villes, ils obligent soit à ne pas s’arrêter où on veut, soit à attendre 12 ou 24 heures qu’ils repassent. Par exemple, à Vik, le prochain bus pour Skaftafell était à 16h.

Me voila donc en 4×4 avec Tomas et Urs, deux Suisses-allemands qui passent une semaine dans le sud. Au bout de deux ou trois kilomètres, ils s’arrêtent pour une photo de paysage. « Ca ne te dérange pas qu’on s’arrête souvent ? », me demandent-ils. « Moi aussi, je suis un touriste qui aime prendre des photos ! »

Premier arrêt photo : un sandar, c’est-à-dire un endroit où tout a été balayé par une inondation consécutive à une éruption (puisqu’il y a des glaciers sur les volcans).

L’avantage du 4×4, c’est qu’il permet de sortir de la route circulaire (qui fait le tour de l’île et est une des seules routes goudronnées) pour s’enfoncer dans l’intérieur des terres. C’est ce que nous faisons, pendant plusieurs heures, pour aller voir le canyon de Fjaðrárgljúfur ainsi que la Fagrifoss (ce qui signifie « belle cascade »). Elle est effectivement magnifique, et complètement oubliée des touristes, comme toute la région.

Le canyon de Fjaðrárgljúfur.

La cascade de Fagrifoss.

Du haut de Fagrifoss

Les deux comparses me déposent ensuite à Kirkjubæjarklaustur, où je souhaite faire une petite rando d’une heure vers le « pavé d’église de basalte », une formation géologique que les habitants ont longtemps considéré comme le sol d’une église disparue.

Le pavé de basalte

Le pavé de basalte, un phénomène tout à fait naturel.

Cela fait, je prends le bus (c’était bien calculé !) pour le parc national de Skaftafell. Après avoir planté ma tente pour deux nuits (1500 ISK/nuit), je pars me promener vers le Skaftafellsjökull (tout comme « foss » à la fin d’un nom signifie qu’il s’agit d’une cascade, « jökull » veut dire qu’il s’agit d’un glacier), un imposant glacier noirci par endroit par les cendres volcaniques.

Le glacier de Skaftafell (du moins, un des plusieurs qui parsèment le parc).

Puis, dans l’autre direction, je m’enfonce un peu dans le parc pour voir la fameuse Svartifoss (Cascade noire), la cascade entourée de colonnes de basalte. Et c’est la foule (du moins, à l’échelle de l’Islande) : un car ou deux de touristes est là ! Il me faut attendre un quart d’heure pour que ça se calme et qu’ils s’en aillent, mais il reste quand même une bonne dizaine de personnes sur le site. Oui, à l’échelle de l’Islande, c’est ça, « la foule » Sur le chemin, une autre cascade : Hundafoss (Cascade aux chiens).

Hundafoss

Plongée dans Hundafoss.

Svartifoss

La fameuse Svartifoss.

Sel

Sel (c’est le nom du hameau).

Après cela, il est temps d’aller dormir, mais pas avant d’avoir salué Tomas et Urs, qui campent à côté. J’en profite pour les saluer également ici, puisqu’ils me liront : vielen dank!

Camping

Comme vous pouvez le voir, c’est la foule au camping en ce début juin.

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