Samedi 4 mai
Check-out à l’hôtel, où je laisse néanmoins mon sac – je viendrai le chercher en allant à la gare.
Je vais ce matin visiter le vieux Caire, aussi appelé quartier copte. C’est l’un des rares endroits intéressants de la ville accessible en métro, c’est donc l’occasion pour moi de tester le réseau. Pour un prix imbattable (1 LE le trajet, soit 0,10€) il offre un service quasi-équivalent à celui de la ratp en termes de propreté, de vétusté des rames et de régularité.
Le musée vaut vraiment le détour : dans un bâtiment reprenant des éléments de plus vieilles bâtisses coptes (notamment les plafonds sculptés), il présente au rez-de-chaussée de nombreuses frises et sculptures, et à l’étage des tissus et de l’artisanat. La scénographie est réussie, les explications abondantes (et en français).
Certaines pièces sont particulièrement intéressantes, comme des niches issues du monastère Saint Appolon (le mouvement monastique est né sous l’impulsion de Saint Antoine d’Egypte, vers l’an 250), ou le plus vieux livre de psaumes connus. Surprenant : de nombreuses sculptures et fresques reprennent des Dieux du Panthéon grec !
En sortant, je souhaite me rendre à l’église El-Moallaqah, mais on m’indique qu’elle vient de fermer. Plus loin, c’est l’église grecque orthodoxe Saint-Georges qui est fermée, cette fois pour travaux. Décidément…
Je descends l’escalier qui mène aux étroites ruelles du vieux Caire, bordées de vieilles demeures. Elles sont désertes. J’apprendrai en voulant rentrer dans l’église Saint-Serge (édifiée au IVe siècle sur un lieu où la sainte famille se ferait reposée, lors de leur fuite en Égypte pour échapper à Hérode) que dimanche et lundi, c’est Pâques pour les coptes ! Du coup, tous les édifices sont fermés, pour les préparer à l’événement.


Le puit de Moïse. Oui, on ne voit rien, mais faut bien que je trouve des photos pour illustrer (vu que c’était aussi interdit dans la synagogue).
Derrière, une belle vue sur le Nil et sur l’île de Dahab, encore consacrée à l’agriculture.
Après un verre sur le bord du Nil, il me suffit de traverser le pont aux lions (Pont Qasr El-Nil) pour me retrouver sur la place Tahrir, et de là à l’hôtel.
Dans les faits, c’est un peu différent. Apparemment, certains trains ont été rénovés : ce sont eux qui sont en photo sur le site. Le mien est vieillot. Ce n’est pas inhabitable, mais clairement, c’est cher payé. Les repas ne sont vraiment pas terrible non plus (et les boissons en supplément !).