Jour 4 : Visite à Tokyo Disney Sea

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Lundi 1er octobre

Nous avons aujourd’hui décidé d’aller à Tokyo Disney Sea. C’est le « second gate » du Disneyland Resort, c’est à dire le second parc (comme Walt Disney Studios à Paris). Nous avons choisi de visiter celui-là car le premier parc, Tokyo Disneyland, est plus proche de Disneyland Paris et donc moins intéressant pour nous. D’autant que contrairement à Paris, il est ici impossible d’acheter un billet deux parcs/un jour.

Nos billets d'entrée (6.200 yens, soit 46 euros) et deux "fast pass".

Nos billets d’entrée (6.200 yens, soit 46 euros) et deux « fast pass ».

Tokyo Disney Sea a été inauguré en 2001. De l’avis d’une grande partie des fans de parcs d’attraction et de la presse, c’est l’une des plus belles réussites de Disney (à l’inverse de Walt Disney Studios, très critiqué) et l’un des plus beaux parcs au monde. Cela s’explique par le fait qu’il n’a pas été financé directement par Disney, dont la philosophie était à la fin des années 1990 de « Faire plus en dépensant moins » (d’où le ratage Walt Disney Studios), mais par une société japonaise, OLC.

L'entrée du parc.

L’entrée du parc, décoré aux couleurs d’Halloween.

OLYMPUS DIGITAL CAMERANous arrivons sur place vers 10h. Et dès l’entrée, le décor impressionne : la reproduction du « port méditerranéen » est magnifique et a un niveau de détails énorme. En face se trouve un lac surplombé par un volcan. Car, comme son nom l’indique, ce parc est dédié à l’eau. Il consiste en plusieurs « ports » permettant de découvrir une région du monde : les Etats-Unis, l’Arabie, l’Italie ou les jungles d’Amérique Centrale.

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Plutôt qu’une chronologie de notre journée, voici mes impressions attraction par attraction, regroupées par zones.

Sur l’île mystérieuse

L'entrée vers l'île mystérieuse.

L’entrée vers l’île mystérieuse.

La caldeira du volcan, avec le Nautilus.

La caldeira du volcan, avec le Nautilus.

Le décor est ici résolument steampunk.

Le décor est ici résolument steampunk.

20.000 lieues sous les mers.  À l’intérieur de l’attraction, on embarque dans des sous-marins (de 6 places) qui permettent, à travers les vitres, d’admirer les splendeurs de l’océan. On s’y croirait ! Il nous a fallu plusieurs minutes pour réaliser que nous n’étions pas vraiment immergés… Le système pour nous le faire croire est assez ingénieux.

Voyage au centre de la terre. On commence par prendre un ascenseur qui nous descend vers l’attraction principale, une sorte de train souterrain, mix entre une locomotive et un bulldozer. L’attraction commence par une virée tranquille parmi les créatures fabuleuses et imaginaires du centre de la Terre… Avant que les freins ne lâchent. Sans préavis, on dévale à grande vitesse la fin du parcours, sur le flanc gauche du volcan. Une vraie réussite (qu’on refera d’ailleurs avec plaisir, puisque les attractions à sensation ne sont pas légion sur ce parc).

Sur l’American Waterfront

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Tour de la terreur : une grosse surprise pour moi qui suis fan de la version parisienne, que j’ai faite une bonne trentaine de fois : celle-ci est complètement différente ! Exit l’Hollywood Tower Hotel et la quatrième dimension, l’histoire est ici celle d’un archéologue qui ramène une statue maya maudite. C’est cette dernière qui fait tomber les ascenseurs. La déco est donc axée sur les antiquités et le style de la tour flirte plus vers le manoir que l’hôtel. Par contre, légère déception dans l’ascenseur : il me semble moins brutal qu’à Paris.

A l'intérieur de la tour de la terreur.

A l’intérieur de la tour de la terreur.

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A la place de la télévision qui nous présente l'histoire à Paris ("Vous allez pénétrer dans... la Quatrième dimension"), nous avons ici un phonographe.

A la place de la télévision qui nous présente l’histoire à Paris (« Vous allez pénétrer dans… la Quatrième dimension »), nous avons ici un phonographe.

Turtle Talk : une attraction basée sur l’univers de Nemo (et bizarrement, on ne l’apprend qu’une fois à l’intérieur). Elle permet au public de discuter avec la tortue Crush, qui répond en rebondissant sur ce que disent les gens (leur nom, leur ville ou la question qu’ils posent). Elle est animée en image de synthèse en direct, comme Bill dans le Bigdil, pour ceux qui s’en rappellent. Le public a l’air d’avoir vachement apprécié et riait beaucoup. Nous, on comprenait un mot sur vingt, c’était donc beaucoup moins drôle.

L'attraction se trouve au sein de ce paquebot, qui compte aussi des restaurants et des salles de spectacles.

L’attraction se trouve au sein de ce paquebot, qui compte aussi des restaurants et des salles de spectacles.

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Sur Port Discovery

Stormrider : un film en 4D, qui nous emmène au cœur de la tempête du siècle. Peu de sensations, mais c’était marrant.

Aquatopia : des espèces d’auto tamponneuses se déplacent toutes seules sur l’eau grâce à des capteurs (sans se tamponner) parmi des fontaines. Très amusant !

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Electric Railways : un joli train électrique relie l’American Waterfront avec Port Discovery.

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Sur Lost River Delta

Indiana Jones et le crâne de cristal : attention, chef d’œuvre ! Cette attraction n’a absolument rien à voir avec celle de Paris (Indiana Jones et le temple du soleil). Ce n’est pas une montagne russe, mais une exploration dans une jeep d’un temple, avec les pièges que ça implique : boule de feu, sarbacanes, etc. Voir une énorme boule de pierre rouler vers la voiture, ça fait vraiment son petit effet !

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La file d'attente dans Indiana Jones.

La file d’attente dans Indiana Jones.

Sur Arabian Coast

Jasmine’s flying carpets : no comment 🙂

Flounder’s Flying Fish Coaster : une montagne russe pour les enfants.

Caravan carrousel : un carrousel à deux niveaux sur le thème des 1001 nuits.

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Le mermaid Lagoon

Le mermaid Lagoon

Les spectacles

A Halloween Daydream: Skeletons’ Surprise : un ballet de squelettes en jet-ski (oui oui !) et trois navires transportant des personnages Disney. Sympa, sans plus. Ça manque de consistance. Mais pour un spectacle saisonnier, ça peut se comprendre.

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A table is waiting : spectacle musical autour de la nourriture, présenté par Lumière (la bougie de la Belle et la Bête). Un bon moment.

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Fantasmic : fantastique (oui, elle était facile) ! Ce spectacle, exécuté à la nuit tombée, déploie de grands moyens pyrotechniques, aquatiques, lumineux, ainsi que des bateaux, un dragon, une éruption volcanique… Un vrai régal.

Happiness on High : un feu d’artifice pour célébrer le trentième anniversaire du Disneyland Resort. Bof bof, il fait assez maigrichon, surtout après la débauche de moyens de Fantasmic, qui se termine dix minutes plus tôt.

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En conclusion, vous l’aurez compris, on quitte ce parc avec une excellente impression et on ne regrette pas le moins du monde le prix de la place. En termes de scénographie, il écrase véritablement Disneyland Paris. Niveau attraction, une ou deux supplémentaires à sensation forte ne seraient pas de refus, mais même là, on n’a pas trouvé le temps de s’ennuyer entre 10h et 22h.

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Chose étonnante : il y avait très peu d’étrangers, 1% peut-être. C’était marrant de voir les enfants nous dévisager parfois dans les files d’attente. Toujours parmi les visiteurs, un nombre très élevé d’étudiantes en uniformes… Je me demande quand même si elles étaient là en sortie scolaire ou si elles gardent leur uniforme même pour une sortie entre copines.

Quel coquinou ce petit.

Quel coquinou ce petit.

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