Jour 8 : Harlem, Guggenheim et Astor place

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Dimanche 13 avril

Quel meilleur jour que le dimanche pour visiter Harlem ? A 8h30, je descends dans le lobby de l’auberge pour une visite guidée avec une petite dizaine de personnes.

Nous y allons à pieds, ce qui permet de découvrir le quartier autour de l’auberge, qui était notamment fréquenté par les écrivains de la Beat Generation. Le bar West end, d’où ils sot partis Sur la route, est toujours là. Tom’s diner, rendu célébré par la série Seinfeld, est aussi tout proche.

Nous passons aussi devant l’immeuble où Barack Obama devait dormir pour sa première nuit à New-York. Le pote qui devait l’accueillir avait découché, donc le jeune Barack a passé la nuit dans une ruelle, caché derrière des poubelles (à l’époque, le quartier était assez craignos).

Après ces anecdotes, le premier arrêt majeur est la cathédrale John The Divine. C’est la plus grand du monde, et elle a la particularité de ne pas être terminée. Sa construction a débuté à la fin du 19ème siècle, a repris entre les deux guerres mondiales et un bout de la tour sud a été érigé dans les années 1980. Personne ne sait si elle sera terminée un jour, car l’association qui s’en occupe préfère utiliser ses fonds pour aider les pauvres.

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Arrive ensuite la Columbia University, l’une des plus cotées du pays. Elle fait partie de l’Ivy League, comme Yale ou Harvard. Les frais de scolarité pour y étudier s’élèvent à 60.000 dollars par an…

 

Nous arrivons ensuite à Harlem. Le quartier est en plein dans sa seconde « renaissance » : les bâtiments ont été restaurés, des magasins de sont installé, les prix de l’immobilier grimpent… Ça n’a plus grand chose à voir avec le ghetto que c’était dans les années 1980.

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Le drapeau afro-américain. Les couleurs rouge, noir et vert ont été déclarées couleurs officielles de la race africaine par l'UNIA (Universal Negro Improvement Association and African Communities League) dans les années 1920.

Le drapeau afro-américain. Les couleurs rouge, noir et vert ont été déclarées couleurs officielles de la race africaine par l’UNIA (Universal Negro Improvement Association and African Communities League) dans les années 1920.

On ne pousse pas très haut la visite, mais rien que la 125e rue comprends des lieux majeurs de l’histoire du quartier, comme l’Hôtel Theresa ou l’Apollo Theater, où de grands noms de la musique ont fait leurs débuts.

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C’est ensuite l’heure de la messe, à 11h. Je ne sais pas si c’est parce que l’église a été mal choisie, mais je n’ai pas du tout été emballé. Déjà, y’a bien 60% de touristes sur place, ce qui gâche un peu.

Et puis, même si y’a de l’ambiance et qu’on se croirait en plein concert (en temps que catholique, c’est très étonnant et loin du recueillement qu’on trouve dans nos églises), c’est surtout trèèèèès long. La star – le révérend – déblatère sans fin sur sa vie et sur la vie de la communauté. Au bout d’une heure vingt d’office, on n’en est toujours pas au sermon ! Du coup, même si c’est pas très respectueux, je m’en vais.

Voici quelques conseils pour mieux choisir votre église que notre guide.

Après avoir mangé dans un restaurant de « soul food », je retourne à la cathédrale St John Divine pour admirer les vitraux. Ils ne représentent pas seulement des scènes bibliques, mais aussi des scènes historiques comme le naufrage du Titanic (je ne l’ai pas vu malheureusement), l’invention de la télévision, la création des grands universités américaines ou la bataille de Trafalgar. C’est sans doute la seule cathédrale à avoir un vitrail avec Napoléon !

Je traverse ensuite Central Park d’ouest en est pour aller au musée Guggenheim. C’est un vrai bijou architectural signé Frank Lloyd Wright, grand architecte américain. C’est donc un arrêt quasi-obligé, même pour ceux qui n’aiment pas l’art moderne : d’ailleurs, beaucoup de gens viennent seulement prendre la façade en photo.

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A l’intérieur, une rampe s’élève vers les six niveaux d’exposition. Le mouvement présenté en ce moment est le futurisme italien (1909-1944), qui ne m’inspire guère. La (petite) exposition permanente est, elle, très bien fournie du côté des impressionnistes et post-impressionnistes, avec notamment pas mal de Picasso pre-1930, avant qu’il se dirige vers le cubisme.

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Pour finir tranquillement ma journée, je vais à Astor’s place. On y trouve une école d’ingénierie gratuite et très réputée, la Cooper Union. Ce n’est néanmoins pas pour ça que je viens : à quelques mètres de là se trouve le magasin « Video games New-York« , la seule boutique de jeux vintage de la ville. C’est une vraie caverne d’Ali-Baba, avec des piles de jeux NES, Saturn, SNES, PS1… Et quelques perles, comme une PS2 toolkit, la Gamecube Panasonic et des CD-i de Philips.

Par contre, les prix crèvent le plafond, avec un Chrono Trigger en boîte à 299,99 dollars ou un simple Parasite Eve à 49 dollars. Par contre, j’hésite à me prendre une PSOne US (39$), ce qui me faciliterait le jeu en import, mais elles doivent être trouvables pour moins cher sur Ebay.

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Il ne me reste plus après ça qu’à retourner à l’auberge, où quelques personnes veulent aller boire une bière. Nous passons donc la soirée au Ding Dong, chouette pub qui passe du punk anglais des années 60, avant de rentrer nous coucher vers 2h du matin.

 

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