Mercredi 20 juin
Départ | Arrivée | Distance | Dénivelé | Temps |
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Álftavatn | Emstrur | 15 km | -40 m | 4h |
Mon carnet, à ce jour, commence par « ça m’embête de dire ça, au risque de paraître prétentieux, mais cette journée était une promenade de santé ».
Faut dire que j’ai eu, en termes de météo, de la chance : une pluie légère et rare, et un vent qui m’a simplement soufflé dans le dos sur un passage.
Mais finalement, il faut bien se jeter à l’eau…
Après trois kilomètres de vallons dans une zone verdoyante (et un deuxième gué), j’arrive au refuge de Hvangill. Il n’y avait cette nuit que deux personnes (qui avaient réservé à Álftavatn,mais ont finalement décidé de continuer un peu hier soir). Ils étaient les premiers locataires de la saison, selon la gardienne, très très jolie, selon eux. Pfff. Si j’avais su, j’y serais allé aussi.
J’atteins ensuite le champ de lave Hvannagilshraun… Qui commence par un troisième gué, bien plus sérieux que les deux premiers. Profond, large et courant fort : heureusement que j’ai mes bâtons pour garder mon équilibre. A mi-parcours, je ne sens plus mes pieds à cause du froid de l’eau.
Cet obstacle passé, me voila dans un sandur, une plaine de sable noir issu d’un glacier. Tout est noir à perte de vue, sans âme qui vive. Un paysage bien différent des jours précédents. C’est d’ailleurs, je trouve, le grand atout de ce trek : chaque jour permet de découvrir des paysages inédits.