Laugavegur, jour 5 : De Þórsmörk à Skogar

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Vendredi 22 juin

Départ Arrivée Distance Dénivelé Temps
Þórsmörk Skogar 22 km +900 / -1100 m 7h

Dernière étape du trek, et la plus longue (elle peut néanmoins être divisée en deux). C’est aussi la plus difficile, avec un dénivelé très important et des passages déconseillés aux personnes souffrant de vertige (ce qui est mon cas, mais bon…).Je flippais un peu, puisqu’on trouve un peu de tout sur le net concernant ce passage, comme sur le site du Routard. Mais au bout du compte, ce n’est pas particulièrement difficile, pour peu qu’on soit un minimum sportif et bien équipé (c’est sûr que « le couple de 55/60 ans en basket et sans équipement » dont parle quelqu’un sur le forum du Routard ont dû galérer… en plus de s’être mis en danger). Et évidemment, c’est aussi plus dur pour les gens chargés comme des mulets, mais c’est le cas de toute rando en montagne.

Le départ se fait dans la vallée de Þórsmörk, où il faut tout d’abord… traverser la rivière. Je le fait grâce à un pont mobile installé plus loin, puis arrive dans le Godaland, « la terre des Dieux ». La montée est particulièrement escarpée, et s’effectue sur un chemin que je ne conseillerais pas aux gens sujets au vertige. Idem un peu plus loin, où la crête me semble peu large, et le vent très fort.

Dans la vallée, oh oh, de Goda, la li la la...

Dans la vallée, oh oh, de Goda, la li la la…

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Le chemin s’élargit ensuite pour arriver sur un plateau bien plus praticable. Mais ça ne dure pas, puisqu’on arrive ensuite au pied de l’Eyjafjallajökull : c’est parti pour quelques sections de semi escalade, entre plaques de neige et champs de lave.

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On dirait pas, mais c'est très pentu.

On dirait pas, mais c’est très pentu.

Il est d’ailleurs impressionnant d’y marcher, puisque deux ans après l’éruption, on sent toujours la chaleur qui s’en réchappe !

IMG_6072DSC02353Je laisse le volcan derrière moi et m’enfonce dans la neige du col avant d’arriver à un refuge abandonné, où je m’arrête déjeuner. Un couple de Français, venu de Skogar, m’y rejoints et on fait donc une pause assez longue. J’ai alors fait le plus dur : les 900 mètres de montée jusqu’au col. Devant moi, l’océan… et 1100 mètres de descente (en altitude, pas en longueur).

Mer en vue !

Mer en vue !

Cette descente est, je trouve, la partie la moins intéressante de tout le trek, puisqu’on y voit de la caillasse, de la caillasse, et encore de la caillasse. Et quelques chutes d’eau. Cette impression est sans doute accentuée par le fait que j’ai à un moment perdu le chemin de randonnée – qui passe près de plusieurs chutes – pour me retrouver sur la piste.

IMG_6074Finalement, le paysage reverdit un peu et me voila qui arrive à Skogar. Ca y est, le trek est terminé !

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Sur place, je plante ma tête et, pour fêter la fin de cette marche, va dîner avec un couple de Suédois rencontrés en marchant, quelques jours plus tôt.

Le camping, parfois, c'est la grande classe.

Le camping, parfois, c’est la grande classe.

Vous me demanderez : « comment as-tu pu dormir si près d’une cascade ? C’est que ça fait du bruit ces choses-là ! » Certes, mais après tous ces kilomètres, rien ne peut arrêter mon sommeil !

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  1. Pingback: Jour 2 : De Reykjavik à Skógar, sous la neige | Les voyages de Morgan

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