Les cosplayers du Comiket 92

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Lors de mon dernier séjour à Tokyo, j’ai fait un tour au Comiket, le plus grand salon mondial dédié aux mangas et aux animes. Pas pour acheter, mais surtout pour apprécier les costumes des cosplayers.

Vendredi 11 août 2017

Alors, évidemment, la plupart des visiteurs de ce blog (à part ceux qui s’appellent Clément) auront deux questions en lisant ce titre : qu’est-ce qu’un cosplayer ? Et qu’est ce que le Comiket ?

Un cosplayer est tout simplement quelqu’un qui se déguise (cosplay = costume playing) en personnage de fiction. Ce n’est pas un loisir limité au Japon (pensez aux personnes qui se déguisent en personnages de Star Wars, par exemple), mais c’est sans doute là-bas que cette pratique est la plus développée, à cause de l’importance de la culture manga. Pour l’anecdote, Wikipédia nous indique qu’on considère que le pionnier en la matière fut Forrest J Ackerman qui, en 1939, se présenta à la première convention américaine de science-fiction, le WorldCon, dans un costume d’« homme du futur » crachant des étincelles.

Le Comiket est la plus grande convention dédiée au manga et à l’animation. Elle se tient deux fois par an et accueille plus d’un demi-million de visiteurs. Le premier Comiket a eu lieu en 1975 et avait pour but de permettre à des mangakas (auteurs de mangas) amateurs de vendre leurs créations. C’est toujours le cas aujourd’hui, même si des professionnels font aussi partie des exposants.

L’entrée à l’évènement est gratuite, mais l’annuaire des exposants est payant ; en outre, ceux qui souhaitent acheter des oeuvres précises doivent souvent faire la queue plusieurs heures avant l’ouverture, avant les ruptures de stocks. Pour moi qui ne suis intéressé que par l’ambiance et les cosplays, une arrivée vers midi suffit.

 

Le Comiket a lieu au Tokyo Big Sight, un lieu d’exposition difficile à manquer dans le quartier d’Odaiba. Contrairement à la Japan Expo, ce n’est pas la bousculade, malgré la foule, et tout le monde est courtois. Les cosplayers ont un espace dédié, à l’extérieur de l’enceinte (ils n’ont pas le droit de poser à l’intérieur des pavillons, sinon ça serait le bazar), où ils posent pour les photographes. Attention, tout cela est aussi bien organisé : il faut faire la queue pour prendre en photo les cosplayers les plus populaires.

Il faisait plus de 35 degrés en ce vendredi d’août. Mais ce n’est pas seulement la météo qui a fait monter la température…

Puisque c’est l’une des premières cosplayeuses que j’ai croisées en arrivant, commençons par la splendide 2B, du chef d’oeuvre Nier: Automata.

Et, pour rester dans le même univers, un cosplay de 9S :

Parmi mes personnages préférés, il y a aussi Gintoki (de Gintama) et le trio Goemon/Mine Fujiko/Jigen de Lupin IIIrd (Edgar de la Cambriole, pour les vieux français).

Côté jeux vidéo, le trio féminin Gentiana/Cindy/Iris de Final Fantasy XV, deux filles Inklings de Splatoon et un groupe issu de Bloodborne (histoire de montrer que y’a quand même quelques mecs cosplayers).

Je disais donc, la température était assez élevée, et du coup certaines ont décidé de se déguiser de façon un peu légère. Comme cette Nadeko Sengoku, qui apparaît en maillot de bain, de la sorte, dans un générique de Monogatari Second Season. C’est précis comme référence.

D’ailleurs, un ami m’a dit qu’il trouvait étonnant que les filles jouent le jeu à ce point. J’avoue que moi aussi, surtout que j’ai vu certains photographes vraiment en chien, comme s’ils n’avaient jamais vu une femme auparavant – ce qui est sans doute vrai. Genre prendre 300 photos de la même fille, en lui demandant de prendre des poses lascives et en zoomant sous sa jupe. Et moi je débarquais derrière en mode « je peux prendre une photo ? Une normale ? Merci 🙂 ».

Pour finir, et pour le plaisir des yeux, cette splendide cosplayeuse avec un chouette cosplay de Fate/Grand Order.


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