Jeudi 21 juin
| Départ | Arrivée | Distance | Dénivelé | Temps |
|---|---|---|---|---|
| Emstrur | Þórsmörk | 15 km | -300 m | 4 h |
Dernière étape du trek « officiel », et avant dernière pour moi qui va jusqu’à Skogar.Cette journée commence par une descente vers la rivière Fremri-Emstruá que je passe grâce à un pont. Ensuite, le paysage prend un peu de couleurs. Après les cailloux, c’est un paysage légèrement végétal qui apparaît. La promenade n’en est que plus agréable, d’autre que la zone est tout à fait plate.
Arrive un gué particulièrement large : le dernier du parcours. Sur l’autre rive, je croise un couple de français, qui fait le trek dans l’autre sens. La femme me demande comment ça se fait que mon sac soit si léger (la nourriture est presque terminée, il doit donc peser aux alentours de 10 kg), alors que le sien fait 18 kg. « J’ai fait attention au poids en achetant mon matériel », lui ai-je dit. Voila qui l’a vexée : elle m’a alors précisé qu’elle bosse au Vieux Campeur, et est donc capable de choisir convenablement son matériel. Ben, peut-être, mais en tout cas son sac était bien lourd.
Le dernier gué du trek (on dirait pas comme ça, mais j’avais de l’eau jusqu’aux genoux)
Cette rivière marque le début de Þórsmörk, un endroit particulièrement dépaysant puisqu’il s’agit d’une forêt (Þórsmörk signifie « la forêt de Thor »). Les arbres y dépassent le mètre de hauteur, ce qui est particulièrement rare dans le pays…
Un panneau avec des indications en cas d’éruption du Katla.
Arrivé là, il reste encore une bonne heure de (fatigante) marche avant d’arriver au refuge de Langidalur, planté dans une vallée de rêve, avec fleurs, arbres et rivière. Un contraste saisissant avec la vallée glaciaire de la Krossa, située juste en face !
Y’a une légende sur cet endroit, mais je m’en souviens plus trop. Ca parle de mariage je crois.
Après avoir posé mon sac au refuge, j’essaye d’aller faire quelques randos dans le secteur, mais en vain : impossible de traverser la vallée à cause de la rivière (l’une des plus dangereuses du pays pour les 4×4 qui veulent la traverser), et les passerelles mobiles qui sont censées être présentes me sont parfaitement invisibles.
Du coup, je reviens derrière le refuge et monte au sommet du Valahnukur, qui offre une splendide vue sur la vallée, entourée de trois glaciers.
L’Eyjafjallajökull.
En descendant de l’autre côté, on arrive au hameau de Husadalur, qui outre une piscine extérieure chauffée (mais artificielle), offre un restaurant. J’y dîne avec un Canadien rencontré au refuge quelques heures plus tôt, qui comme moi n’avait qu’une envie après avoir accompli ce trek : boire des bières manger un repas non-lyophilisé !
Derrière le restaurant, il est possible de visiter (après un peu d’escalade) la grotte de Sönghellir, très jolie, mais qui rend mal en photo…