Après deux jours à Montréal, et bien que je m’y sente très bien, il est temps pour moi de prendre la route pour la suite de mon voyage. Premier arrêt : le Mont-Tremblant.
À environ deux heures de route de Montréal, le village de Mont-Tremblant est apprécié des Québécois l’hiver, pour le ski, l’été pour de multiples activités et l’automne pour les magnifiques couleurs dont se pare la nature. Il est encore trop tôt pour que j’en profite, mais la journée vaut quand même le détour.
Mont-Tremblant se trouve dans la région des Laurentides, qui se caractérise par ses montagnes arrondies (la chaîne des Laurentides), ses vastes forêts et ses centaines de lacs. On y trouve le Parc national du Mont-Tremblant, plus vieux et deuxième plus grand parc national du Québec, et la station de ski du même nom. C’est là que je vais.
Cette petite station de ski, pas très vieille (1939) est très prisée et ressemble donc à un véritable village Disney, avec essentiellement des boutiques pour touristes, des restaurants bien plus cher que la moyenne et des bâtiments bariolés faussement anciens. La promenade sur place se fait donc très rapidement. Là n’est pas l’intérêt du lieu.
Je snobe les activités proposées sur place (luge d’été, tyrolienne…) et embarque dans une télécabine qui m’emmène à 875 mètres d’altitude.
Le mont Tremblant, dont l’un des pics monte à 968 mètres, est l’une des plus hautes montagnes des Lanrentides. Pour les Algonquins, c’est « Manitou Ewitchi Saga », la montagne du redoutable manitou ou encore « Manitonga Soutana », la montagne des esprits ou du diable. D’ici, la vue sur la région est magnifique et la montagne est parsemée de sentiers de randonnée. J’ai eu de la chance, à défaut d’avoir les couleurs automnales, d’avoir un très beau temps : une bonne incitation à se promener au sommet !
Pour la descente, j’ai snobé la télécabine et choisi l’un des multiples sentiers : 4 kilomètres dans les bois, avec quelques panoramas superbes sur la vallée, très peu d’autres randonneurs et quelques résidents à quatre pattes. Une balade au calme qui permet de se vider l’esprit… et, mine de rien, l’énergie !
Heureusement, je ne dors pas très loin, à l’hôtel Le Boisé du lac. Il dispose d’une plage privée sur le lac Duhamel, avec canoës, canots et pédalos à disposition. Mais après tant de marche, je n’ai pas eu le courage d’en profiter…