Hong-Kong : visite du Big Buddha et du village de pêcheurs de Tai O

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Le monastère de Po Lin et son Bouddha de douze mètres de haut impressionnent ; tandis que l’authentique village de Tai O permet de remonter un peu dans le temps.
Hong-Kong n’est pas que gratte-ciels monumentaux et immeubles d’habitation à perte de vue. Il reste encore quelques endroits un minimum préservés. L’île de Lantau – du moins, sa partie sud – est de ceux-là.

En métro depuis l’île de Hong-Kong, nous rejoignons la télécabine Ngong Ping 360°, au centre de l’île. Elle offre une belle vue sur la montagne (la mer est dans la brume) et sur l’aéroport international, ouvert au nord de Lantau en 1998. Avant cette date, l’aéroport était à Kowloon, en plein centre-ville ; les avions frôlaient les buildings et l’aéroport était considéré comme l’un des plus dangereux au monde (heureusement, aucun accident ne s’y est produit).

La télécabine mène au village de Ngong Ping, un nid à touristes, à partir duquel une petite marche conduit au Grand Bouddha.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser (de notre point de vue de Français, peu habitués aux réalisations religieuses monumentales toutes récentes), il ne date que de 1993. En bronze, il mesure 26,4 mètres et est tourné vers le nord, pour veiller sur l’ensemble de la Chine. La statue est impressionnante et mérite l’effort pour y accéder : dommage que lors de notre visite, le temps fut brumeux : normalement, la mer est visible depuis son trône de Lotus. La statue est connue en anglais sous le sobriquet de Big Buddha, mais son nom officie est Tian Tian, Autel du Ciel, en référence au Temple du Ciel à Beijing.

En face, le monastère de Po Lin a été fondé en 1906. Son temple principal, d’une taille gigantesque, abrite les statues de 10.000 bouddhas.

█ Le village de pêcheurs de Tai O

Sur la côte ouest de Lantau, retour dans le passé au village de Tai O, fait de ruelles étroites et de maisons sur pilotis. Loin de l’agitation de Central, et même loin des flots de touristes autour de Big Buddha, on se croirait à des dizaines de kilomètres de la civilisation.

Un tour de bateau dans la baie nous gratifie d’une rencontre inattendue : un couple de dauphins roses ! Cette espèce, originaire de la région, est malheureusement menacée par l’urbanisation galopante de la baie de Hong-Kong, qui atteint désormais Lantau et risque de se prolonger : face à la crise immobilière, les immeubles poussent comme des champignons. Dans 20 ans, qui sait ce qu’il restera de Tai O…

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