Jour 4 : Le lac de Naivasha

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Plusieurs lacs, dont certains inscrits au patrimoine mondial pour la richesse de leur milieu naturel, parsèment le Rift. Promenade sur l’un d’eux.

Mercredi 13 janvier

Une fois encore, le réveil sonne avant 6h en vue d’une longue route : six heures jusqu’au lac Naivasha, dont trois sur des pistes.

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Les fortes précipitations de ces derniers jours ont laissé des traces et, à plusieurs reprises, nous nous trouvons bloqués, la piste s’étant transformée en mare de boue. Il faut alors la contourner, en acceptant le racket des Masaï qui demandent un droit de passage pour faire 200 mètres sur leur terrain. Un premier nous demande 500 shillings (5€), plus loin un autre nous demande 800 ! Pour info, le salaire d’un ouvrier agricole non qualifié est de 5000 shillings.

Le bon côté de la route, dans un pays que l’on ne connaît pas, c’est qu’il y a beaucoup de choses à regarder, ce qui fait passer le temps : villages, paysage, animaux…

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Nous arrivons en début d’après-midi au lac Naivasha, dans un resort tout confort, avec lit king size, piscine, bar, etc.

Le lac Naivasha couvre de 140 à 175 km2 en fonction de la saison (là, il est au max) et se trouve à une altitude de 1884 mètres. Il ne fait pas partie du groupe inscrit par l’Unesco au patrimoine mondial, mais il abrite tout de même 350 espèces d’oiseaux. Pas de flamands roses, par contre : ils ont quitté les grands lacs suite à une brusque montée des eaux qui a noyé les berges.

Un batelier nous attend pour une jolie balade. Nous commençons par naviguer entre des arbres morts noyés, avant de nous approcher – en restant quand même à bonne distance – d’un groupe d’hippopotames.

Ce faisant, nous croisons des pélicans, cormorans, hérons, aigles pêcheurs…

Au bord du lac, un cratère à moitié immergé a donné naissance à une presqu’île, Crescent Island. En s’y approchant, nous avons l’impression de voir apparaître le jardin d’Eden. Les gnous, zèbres, girafes, lobs et singes s’y promènent en bonne harmonie, sans prédateur pour les importuner. Lorsque la pression démographique devient trop forte, des animaux sont prélevés et envoyés à Masaï mara, où ils peuvent se faire manger tranquillement par les fauves.

Nous terminons tranquillement la journée dans le parc du resort, où vivent de nombreux grivets, des petits singes pas farouches du tout.

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Parfois, les hippopotames viennent brouter au bord du lac à la nuit tombée, mais ce n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui. Dommage.

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