Jour 5 : Le quartier d’Odaiba

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Mercredi 2 octobre

La matinée pluvieuse et la fatigue d’hier m’incitent à rester au lit jusqu’à pas d’heure. Chose que je fais assez rarement en voyage, ne voulant pas perdre un instant, mais que je m’autorise plus facilement cette fois-ci.

A 13h, je pars vers Odaiba. J’avais prévu de visiter ce quartier lors de mon dernier, mais n’avais pas eu le temps. Il m’a suffit d’un peu de patience !

A la veille de notre départ pour la traditionnelle Kyoto, c’est une bouffée de modernité à laquelle je vais avoir le droit : Odaiba est un quartier récent, construit sur des terres gagnées sur la mer. 

Le train pour s’y rendre est un avant goût de cette modernité : automatique et aérien, il serpente entre les buildings avant de traverser la baie sur le Rainbow Bridge, long d’un kilomètre. De tous les côtés, certaines des plus belles architectures de Tokyo, ainsi que la Tokyo Tower. 

Un petit air de La Défense...

Un petit air de La Défense…

Je commence ma visite de ce polder par le musée Miraikan, dédié aux nouvelles technologies. Malgré la pédagogie mise en avant et les moyens visiblement présents (réplique d’un moteur de fusée, d’un segment de l’ISS, présence de robots en tout genre), je m’y ennuie un peu. A l’inverse, le planétarium me conquit : beau texte, voix off agréable (au Japon, c’est pas gagné…), qualité technique irréprochable… De quoi ne pas me faire regretter le prix du billet (600¥).

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En sortant, alors que je me dirige vers le siège de Fuji TV, je tombe par hasard sur… Un Gundam grandeur nature ! C’est une demie-surprise : je savais qu’il existait et qu’il était à Odaiba, mais il m’était complètement sorti de la tête. Si je n’étais pas tombé dessus, j’aurais regretté demain de l’avoir oublié ! Non pas que je sois fan de mechas (j’ai jamais vu de série Gundam ou Macross, pour tout vous avouer), mais cet hommage à la série est quand même monumental.

IMG_9702 OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERADerrière, donc, le siège de Fuji TV, avec sa boule caractéristique, et sur le bord de la baie, une réplique d’une des statues de la Liberté françaises qui avait été prêtée au Japon.

Fuji-TV, de derrière

Fuji-TV, de derrière

Et de devant.

Et de devant.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERALa vue d’une enseigne Starbucks me fait pénétrer dans un centre commercial. Pas pour leur café, mais pour leur wifi gratuit. Parmi les réseaux disponibles, une grosse surprise : l’un s’appelle noitaminA_cafe. Or, noitaminA est une case horaire réservée à des animes atypiques, « d’auteurs ». C’est, pour ainsi dire, la seule case que je regarde chaque saison, la grande majorité de la production d’anime étant médiocre ou pas à mon goût.

Je monte à l’étage et découvre effectivement un café/magasin décoré aux couleurs d’Ano hi mita hana no namae o bokutachi wa mada shiranai (à l’occasion de la sortie du film) et vendant des goodies de différentes séries (mais hélas rien du chef d’œuvre Un drôle de père, dispo en streaming légal chez Wakanim). J’y fais ma première tentative de Purikura, une sorte de photomaton amélioré (et principalement utilisé par les filles, mais je m’en fiche, je suis un touriste). Le temps que je comprenne comment fonctionne la machine, le temps est écoulé, c’est donc un échec artistique.

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Par une sorte de malédiction, toute personne au Japon depuis plus de 3 jours se met à faire le V de la victoire sur chaque photo. J’ai été contaminé.

 

Le Noitamina café

Le noitaminA café

IMG_9732 IMG_9731On trouve aussi, dans ce centre commercial, un parc d’attractions Sega et un Legoland.
Un peu plus loin, sous la plus grande grande roue du monde (113 mètres de haut), se trouve un autre centre commercial. Magnifique, il reproduit une vieille ville italienne, avec fontaines, églises et magasins de la Renaissance.

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Sur deux étages, Toyota propose une expositions gratuite de véhicules mythiques. Et si j’avais trouvé cool de voir un Gundam géant, ce n’était rien face à mon plaisir de voir, à côté d’une Ford Mustang 1964, une DeLorean ! Il est hélas impossible d’y monter, ou d’ouvrir ses portières papillon. Par contre, on peut s’installer au volant de 3 autres véhicules, dont une Mercedes 280 SL super confortable.

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Côte à côte, deux de mes voitures de rêve : une DeLorean et une Ford Mustang de 1964.

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Le retour, par le métro aérien, permet d’admirer la skyline de Tokyo qui, une fois illuminée, devient plutôt jolie.

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Après le dîner, je sors me promener sur le bord de la Sumida, dans le quartier d’Asakusa. Seule une poignée de couples est encore dehors à cette heure. Quant à moi, je flâne en écoutant un peu de musique jusqu’aux temples, dont les allées sont aussi quasiment désertes.

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Dans ce pays, les chiens peuvent aussi être policier…

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… et se présentent même aux élections !
(Plus sérieusement, je ne sais pas de quoi parle cette affiche.)

Commentaires 5

  1. Le 1er poster rappelle des consignes de sécurité de base pour les parents-enfants (c’est un poster de la police mais qui reprend sans complexe l’idée des campagnes de pub Softbank) et le 2eme est une pub pour une agence de détective, profession largement plus courante ici ; ils cherchent des gens, enquetent sur leur passé, mais surtout ils s’occupent d’histoires d’adultère.

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