Dimanche 17 juin
Réveil à l’aube (ahahah) afin d’aller prendre le bus pour Landmannalaugar. Mon compagnon et moi nous séparons à la gare routière de Reykjavik, puisqu’il a prévu de conduire jusqu’aux fjords du nord-ouest.
Quant à moi, je m’en vais pour le Laugavegur, un trek de six jours très réputé, reliant Landmannalaugar à Þórsmörk.
Le refuge de Landmannalaugar est énorme, avec 115 places. Un camping encore plus grand est également disponible, sur un terrain de cailloux. En le voyant, je suis bien content de ne pas avoir à y planter ma tente…
L’endroit est particulièrement connu pour ses paysages et ses sources chaudes (Landmannalaugar veut dire « les bains chauds des gens du pays »). Si vous avez lu mon carnet sur le Japon ou m’avez entendu parler de Taïwan, vous savez que j’en suis fana… Eh bien, quelle déception ! L’endroit a été contaminé par des algues vecteurs de maladies. Donc, non seulement on s’y trempe en espérant ne pas se retrouver à l’hosto 15 jours plus tard, mais en plus, l’eau, peu profonde et pas si chaude, est peu ragoutante.
Du coup, je me rhabille et vais marcher un peu ; le secteur est truffé de sentiers. Je choisis celui qui mène du refuge à la montagne de Bláhnúkur, qui s’élève à 945 mètres.
Elle avait bien raison : la vue est de plus en plus impressionnante au fur et à mesure de la montée. Au sommet, je me dis que j’ai devant moi le plus beau paysage d’Islande.
Alors que je rentre au refuge, une grosse averse s’abat sur la région. Ouaip, les refuges, c’est bien. Même s’ils n’ont pas l’électricité.