Jour 5 : Musées à Louxor et balade en felouque

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Lundi 6 mai

Première visite de la journée : le musée de Louxor. Pour y aller, je me laisse tenter par une calèche, dont le cocher s’avérera être un gros con qui a essayé un peu plus tard de m’arnaquer. J’aurais dû me méfier lorsqu’on négociait la course et qu’il m’a sorti : « si le taxi te coûte 15€ à Paris, pourquoi ça serait pas la même chose ici ? »

Pour info, il fait (très) chaud. C'est pour ça que j'ai voulu prendre une calèche plutôt que de marcher.

Pour info, il fait (très) chaud. C’est pour ça que j’ai voulu prendre une calèche plutôt que de marcher.

Le musée de Louxor, vu de l'extérieur.

Le musée de Louxor, vu de l’extérieur.

Le musée de Louxor est une véritable réussite. Les 300 pièces présentées ne sont que la crème de la crème, et les concepteurs ont su parfaitement les mettre en valeur, tant par leur position que par l’éclairage. Difficile de parler de pièces en particulier, tant elles sont toutes magnifiques, mais mention spéciale pour la salle de la cachette. Il s’agit d’un ensemble de statues en excellent état (certaines sont même intactes) retrouvées pêle-mêle complètement par hasard sous la cour du temple de Louxor. Personne ne sait pourquoi elles ont été enterrées là. Pour les protéger d’une catastrophe ?

Voila le genre d'oeuvres que l'on peut voir au musée (là, c'est Thoutmosis III).

Voila le genre d’oeuvres que l’on peut voir au musée (là, c’est Thoutmosis III).

Et voilà Amenhotep III. Apparemment, ils ont été très contents de la découvrir sous Louxor, vu son état de conservation. Ca se comprend.

Et voilà Amenhotep III. Apparemment, ils ont été très contents de la découvrir sous Louxor, vu son état de conservation. Ca se comprend.

En sortant, le cocher m’attend pour aller vers le musée de la momification. On avait négocié la course suivante : musée de Louxor – musée de la momification – mon hôtel. Il tient absolument à s’arrêter sur le « marché des chrétiens, parce que c’est Pâques, c’est donc intéressant à voir ». En fait, c’est évidemment un magasin sans intérêt, je lui demande donc de me conduire au musée, comme convenu. Il me demande alors de payer le triple de ce qu’on avait convenu. « Ben oui, y’a le trajet vers le musée de Louxor, puis vers le marché, puis vers le second musée. » Évidemment, je me fâche, lui donne la somme dont on avait convenu et descend au musée. « Et un bakchich pour moi ? 10 livres pour une bière ? Et un bakchich pour le cheval ? » « Le cheval boit pas de bière, il n’a pas besoin de bakchich. »

Voilà Dalida (qui n'a pas eu de backchich).

Voilà Dalida (qui n’a pas eu de backchich).

Le musée de la momification est très intéressant, mais tout petit et cher (50LE). On y apprend la technique d’embaumage, tout en observant le matériel nécessaire ainsi que des sarcophages. Une momie de prêtre est également présentée. Son état de conservation est vraiment incroyable… Mais une fois encore, elle serai mieux dans une vraie sépulture.

Ceci n'est pas une momie, mais mon goûter (à 80 centimes le tout o/).

Ceci n’est pas une momie, mais mon goûter (à 80 centimes le tout o/).

Retour à l’hôtel à 16h pour une sortie organisée : une balade en felouque, bateau traditionnel égyptien, jusqu’à l’Ile des Bananes (30LE). Nous sommes quatre à y participer : un Irlandais de New-York, deux Lithuaniennes et moi.

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Petit problème au départ de l’embarcation : il n’y a pas de vent. Un bateau à moteur nous tracte donc jusqu’à cette île (en fait, une presqu’île) consacrée à l’agriculture. Après avoir visité une bananeraie, mangé des bananes et bu un jus de fruit frais, nous retournons sur la felouque.

Le saviez-vous ? La banane ne jaunit pas sur le bananier, faut la couper quand elle est verte.

Le saviez-vous ? La banane ne jaunit pas sur le bananier, faut la couper quand elle est verte.

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Un ancien système d'irigation. Maintenant, y'a des pompes.

Un ancien système d’irigation. Maintenant, y’a des pompes.

Cette fois, nous laisser trainer emporter tranquillement par le courant en buvant un thé, le temps que le soleil se couche. Un bon moment de tranquillité loin de la clameur de la ville.

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Nous partons ensuite tous les quatre écluser quelques Sakkara (une autre bière égyptienne) au King’s Head, un « pub anglais traditionnel ». On est les seuls clients, alors pour l’ambiance de pub, on repassera !

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