Jour 6 : Les parcs d’Amboseli et de Tsavo Ouest

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Après un safari matinal à Amboseli, nous nous rendons dans le dernier parc de notre séjour : Tsavo Ouest.

Vendredi 15 janvier

A l’aube, alors que nous finissons notre petit déjeuner, nos porteurs de bagage nous annoncent une belle surprise : le Kilimandjaro s’est légèrement découvert et il est enfin possible d’apercevoir son sommet enneigé.

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Saviez-vous que le premier missionnaire à s’être aventuré jusqu’ici, en 1848, s’est fait copieusement moqué lorsqu’il a annoncé avoir vu un sommet enneigé ? « De la neige à l’équateur ? Impossible ! », ont répondu les géographes britanniques.

Qu’ils se rassurent : d’ici quelques années (entre 2020 et 2040 d’après les estimations), la neige aura totalement fondu et on pourra oublier la chanson de Pascal Danel.

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Le « game drive » du matin est très calme, quelques éléphants, girafes, zèbres et gnous. Un inédit : un troupeau d’élans du Cap.

L’occasion pour moi de vous expliquer qu’en fait, les éléphants sont tous de la même couleur et que c’est la poussière qu’ils se mettent sur le visage (pour que leur peau respire le soleil et la santé) qui modifie leur teint (c’est plus naturel que nos produits cosmétiques).

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Vers 9h, nous partons pour Tsavo Ouest, à une centaine de kilomètres d’Amboseli.

Les parcs de Tsavo (Est et Ouest, avec la ligne de chemin de fer Monbassa-Lac Victoria qui passe au milieu) représente l’une des plus grandes réserves animalières du monde, avec une superficie de 21.812 km², dont 9.000 pour Tsavo Ouest.

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Contrairement à Amboseli, ce parc a une végétation très dense et beaucoup de relief, les animaux – pourtant plus nombreux qu’ailleurs – sont donc beaucoup plus difficiles à observer. C’est compensé par la beauté et le calme des lieux.

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Après être entrés dans le parc, nous traversons la coulée de lave du cratère de Shaitani (« du Diable »), qui a serpenté dans la vallée il y a une centaine d’année avant de se solidifier. Le contraste entre le noir de jais de la lave et le vert des rares arbres est saisissant.

Tsavo est en effet chapeauté par une chaîne volcanique, Chyulu Hills, apparue il y a seulement moins de 500 ans (les habitants ont dû être surpris) ! C’est elle qui donne le cachet du parc et, en arrêtant les nuages, sa végétation.

Nous voyons ici quelques animaux pour nous inédits : le dik-dik, mignonne antilope miniature, et le koudou, dont les cornes sont splendides (ce qui explique pourquoi le grand koudou a quasiment disparu).

Une dik-dik (je n'ai pas réussi à prendre de photo de koudou).

Un dik-dik (je n’ai pas réussi à prendre de photo de koudou).

Notre hébergement pour ce soir est la Rhino Valley Lodge, superbe gîte à flanc de montagne. La vue, depuis sa terrasse à 180 degrés ou depuis notre chambre est tout simplement exceptionnelle.

Du coup, après le déjeuner, nous restons simplement là, assis sur notre terrasse, à profiter de l’endroit et du silence. Enfin, pas tout à fait. Croassements, sifflements, crissements, gloussements, et autres cris d’animaux non-identifiés rappellent la multitude qui vit là, du haut des cimes au creux des fourrés.

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A la jumelle, nous apercevons quelques éléphants au loin, ainsi que des buffles qui se rafraîchissent dans un point d’eau situé au pied du gîte, sur lequel nous avons une vue directe.

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A 16h, on embarque pour un petit safari dans le parc. Comme on s’en doutait, on n’y voit pas beaucoup de gros animaux ou de félins, mais l’endroit grouille d’antilopes, de dik-diks, de vervets (des petits singes)…

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En arrivant près de Nzima Spring, une source d’origine volcanique qui crée une vraie oasis dans le parc, nous apercevons un élan du Cap, avançons dans sa direction… et tombons nez-à-nez avec un éléphant. Marche arrière toute, on retourne à un endroit moins dangereux (les éléphants de Tsavo sont beaucoup plus agressifs que ceux d’Amboseli) pour admirer quelques girafes.

Hello from the other side

Hello from the other side

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La nuit tombe à notre retour dans la loge, et alors que nous allons dîner, une symphonie de croassements retenti pour ne plus s’arrêter, seulement entrecoupée du barrissement d’éléphants venus se désaltérer au point d’eau.

Magique, je vous dis.

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