Le migou ! Le Tibet, terre d’aventure, vous laissera probablement un souvenir aigre-doux, entre la richesse de sa culture et les violations flagrantes des droits des Tibétains par les Chinois.
Y aller
Ce n’est pas une mince affaire : il vous faudra d’abord obtenir un visa chinois (sans préciser que vous allez au Tibet, sinon c’est une galère pas possible). Ensuite, il vous faudra obtenir des autorités chinoises un laisser-passer pour entrer dans la région (si celle-ci n’est pas « fermée », comme cela arrive régulièrement). Les règles changent assez régulièrement, donc je vous conseille de faire confiance à l’agence par laquelle vous passerez : les voyages individuels sont déconseillés, lorsqu’ils ne sont pas tout simplement interdits.
Ensuite, vous pourrez arriver au Tibet par le train, l’avion ou la route. Le train est plutôt chouette : roulant à 5000 mètres d’altitude, c’est la ligne la plus élevée au monde. En conséquence, les wagons sont pressurisés et chaque couchette (il faut compter 43 heures pour rejoindre Beijing) dispose de son arrivée d’oxygène.
Quand partir
Située à 3650 mètres d’altitude, Lhassa est très froide en hiver, bien qu’il neige assez peu. Il est donc conseillé de s’y rendre à la belle saison, en s’habillant chaudement quand même.
Un pays pour qui ?
Les Tintinophiles, les amateurs de grands espaces et de randonnées dans des paysages à couper le souffle (littéralement : à une telle hauteur, il peut être difficile de marcher).
Mes coups de cœur
Le palais du Potala, le fameux palais-forteresse symbole de Lhassa. L’un des monuments les plus impressionnants que j’ai vus, presque digne du Mont Saint-Michel.
Récit de voyage
Août 2014 : Une semaine au Tibet, à partir de Beijing
Jour 1 : De Beijing à Lhassa
Jour 2 : Le palais du Potala et le temple de Ramoché
Jour 3 : Palais de Norbulingka et monastère de Sera
Jours 4 et 5 : Le lac de Namtso
Jours 6 et 7 : De Lhassa à Beijing en Sky Train