Après deux jours à Montréal, et bien que je m’y sente très bien, il est temps pour moi de prendre la route pour la suite de mon voyage. Premier arrêt : le Mont-Tremblant.
La très discrète capitale du Canada n’a pas l’intérêt ni la notoriété de ses voisines Toronto et Montréal, mais mérite tout de même un petit arrêt.
N’écoutez pas les rabats-joie qui vous dirons que les chutes du Niagara sont trop touristiques et ne méritent pas une visite. Si elles sont, depuis près de deux siècles, visitées par des millions de personnes chaque année, c’est pour une bonne raison.
Malgré son envie d’être une ville-monde, Toronto n’est pas New-York et se visite assez rapidement. Voici l’essentiel à voir en deux jours.
Classés au patrimoine mondial de l’Unesco, les châteaux de Mir et Niasvij sont deux exemples remarquables de l’architecture biélorusse du 16e siècle.
L’autre Brest, celui qui n’a pas été chanté par Miossec mais est rentré dans les livres d’Histoire. On y trouve, outre un centre agréable, une des plus importantes forteresses de Biélorussie, lieu hautement symbolique pour l’Armée rouge.
A quelques kilomètres de Minsk se trouve un musée militaire en plein air, situé sur une zone où se trouvaient des fortifications de la ligne Staline – l’équivalent de la ligne Maginot de l’autre côté de l’Allemagne.
Le métro de Minsk est petit, deux lignes seulement (une troisième est en construction et une quatrième dans les cartons) mais a été construit dans la pure tradition soviétique.
La capitale biélorusse est surnommée la ville phénix car, détruite intégralement à 17 reprises, elle a toujours su renaître de ses cendres. Sa dernière destruction massive, pendant la seconde guerre mondiale, a permis aux architectes soviétiques d’en faire une ville modèle… selon leurs critères.
Bonne nouvelle, depuis peu, les Français désirant se rendre en Biélorussie pour un séjour de moins de 30 jours n’ont plus besoin de visa.