Samedi 5 avril « O’er the land of the free and the home of the brave… » Dix-huit mois après mon voyage dans l’Ouest sauvage, c’est vers une tout autre facette des États-Unis que je me dirige. Une ville où j’ai grandi par procuration, entre les films, les lignes et les séries télévisées, les CD et les comédies musicales…
Lundi 7 avril Direction le sud de Manhattan, vers Ground Zero. Je voulais prendre un billet pour le Mémorial du 11 septembre avant d’aller visiter le quartier et revenir à l’heure indiquée, mais ça ne fonctionne pas comme ça : y’a seulement une queue « avec billet » (imprimés d’Internet) et « pas de queue ». Je m’engage donc dans la file, pour une heure d’attente environ. L’occasion de faire pour la première fois un carré 2048 au jeu du même nom, et de sympathiser avec ma voisine, Rachel, une Américaine venue passer quelques jours à New-York.
Note : Ce premier jour couvre le Mall, le Museum of American History, le Museum d’histoire naturel, le Washington Monument, les mémoriaux (Seconde guerre mondiale, Vietnam, Corée et Lincolm Memorial, le cimetière d’Arlington et Georgetown. Pour le Capitol, la bibliothèque du Congrès, l’Air and Space Musuem et le Jefferson Memorial, voir le jour 2. Mardi 8 avril Il y a tant à faire à New-York que dix jours ne sont pas de trop pour la visiter, mais j’ai tout de même pris deux jours sur mon voyage pour aller à Washington DC. Si New-York est la capitale culturelle du pays, DC en est vraiment la capitale administrative. Elle regroupe des dizaines de milliers de fonctionnaires, lobbyistes, avocats et journalistes, et la plupart des sièges d’institutions fédérales (archives, Trésor, FBI, Pentagone, Cour suprême…) ou internationales (FMI, Banque mondiale…).
Mercredi 9 avril La journée d’hier, durant laquelle j’ai marché quasiment non-stop de 10h à 23h après m’être levé à 5, a laissé des traces. Aujourd’hui sera donc moins chargé. Je commence, comme prévu, par une visite du Capitole, le bâtiment qui regroupe la Chambre des Représentants (l’équivalent de notre Assemblée nationale) et le Sénat. Il est le « point zéro » de la ville, qui devait se développer autour de lui, et avait été construit, vers 1810, en pleine cambrousse. D’ailleurs, après que le bâtiment a été incendié par les Anglais en 1814, la capitale a faillie être transférée à New-York ou Philadelphie, qui étaient des villes bien plus importantes.
Jeudi 10 avril Ma douleur au pied est toujours présente, mais je me dirige tout de même vers Madison Square, où se trouve Flatiron, le fameux immeuble en forme de fer à repasser. Je m’attendais à un immeuble plus petit : il fait quand même 87 mètres de haut !
Vendredi 11 avril Il serait idiot de passer à New-York sans s’arrêter dans quelques-uns de ses musées, parmi les plus réputés du monde. Je commence par le Museum of Modern Art, le MoMa pour les intimes. Non, je ne me suis pas encore pris de passion pour l’art moderne, mais ça vient petit à petit (jusqu’aux années 1940). Dans tous les cas, ce musée est tellement réputé que je ne pouvais pas passer à côté. En plus, j’ai survécu à Beaubourg, je suis paré à tout.
Samedi 12 avril New York ne se résume pas à Manhattan ; il y a aussi beaucoup à voir dans les autres boroughs : Queens, Bronx, Staten Island et Brooklyn. Pour une première sortie en dehors de Manhattan, je choisis Brooklyn, immense quartier à l’Est de la ville. Il me faut plus d’une heure de métro pour atteindre sa pointe sud, Coney Island.
Dimanche 13 avril Quel meilleur jour que le dimanche pour visiter Harlem ? A 8h30, je descends dans le lobby de l’auberge pour une visite guidée avec une petite dizaine de personnes. Nous y allons à pieds, ce qui permet de découvrir le quartier autour de l’auberge, qui était notamment fréquenté par les écrivains de la Beat Generation. Le bar West end, d’où ils sot partis Sur la route, est toujours là. Tom’s diner, rendu célébré par la série Seinfeld, est aussi tout proche. Nous passons aussi devant l’immeuble où Barack Obama devait dormir pour sa première nuit à New-York. Le pote qui devait l’accueillir avait découché, donc le jeune Barack a passé la nuit dans une ruelle, caché derrière des poubelles (à l’époque, le quartier était assez craignos).
Lundi 14 avril Une autre visite guidée gratuite organisée par l’auberge. On commence par aller au Dakota Building, au niveau de la 72e rue. C’est l’ancienne résidence de John Lennon et l’endroit où il a été assassiné. Yoko Ono y vit toujours ; selon la rumeur elle posséderait tout le 7e étage de l’immeuble. L’entrée du parc mène à cet endroit au Strawberry Fields, aménagé en l’honneur de l’ancien Beatles.
Mardi 15 avril C’est le dernier jour, et il pleut. Ça ne vous rappelle rien ? Je ne vais pas me plaindre, tant j’ai eu de la chance avec la météo – comme à chaque fois que je pars quelque part, en fait. Avant de dire au revoir à New-York, je retourne voir la statue de la Liberté. Pour avoir de belles vues, pas la peine de payer : il suffit de prendre gratuitement le ferry qui va à Staten Island.
█ Mon road trip sur la côte ouest en octobre 2012 :
Mercredi 10 octobre Après un vol sans encombre, me voilà à l’hôtel – ou plutôt, « hostel« , c’est à dire un hôtel pas cher tenant plus de l’auberge de jeunesse. Il ne m’a fallu qu’une vingtaine de minutes pour y arriver depuis l’aéroport. C’est dû à mon arrivée tardive (22h), qui me permet d’éviter les embouteillages continus de cette ville, et à ma fort maligne idée de finalement louer un GPS avec ma voiture de location, pour la modique (ahem) somme de 99$. Première nuit difficile : même si j’ai pas dormi dans l’avion, mon corps doit se dire qu’en France, c’est le matin, et qu’il n’est donc pas le moment de dormir. Ça commence bien.
Jeudi 11 octobre Réveil plus tardif : 9h du matin ! Bon, il faut dire que dès 4h, j’étais en pleine forme à envoyer des mails et me tenir au courant de l’actualité en France – c’est un peu déprimant d’ailleurs, je pense que je vais arrêter de faire ça. Puisque je n’ai pas réussi à y aller hier avant le coucher du soleil, direction le 3000 Canyon Drive, réputé pour être le meilleur endroit pour voir le Hollywood Sign. Quelques rares personnes ont eu la même idée que moi, mais elles s’arrêtent en général sur le parking de Canyon drive, alors qu’en montant la colline à pieds, on arrive vraiment sous les lettres, à quelques centaines de mètres. Il est interdit d’y grimper à pieds, mais c’est pas l’envie qui manque…
Vendredi 12 octobre Lever à 5:30, et cette fois c’est volontaire : je souhaite quitter cette ville de malheur avant les embouteillages ! Du coup, départ à 6h, en direction du Grand Canyon. 8h de route en perspective… Il s’avère que conduire à LA la nuit, c’est sympa. Je me croirais presque dans Drive, si ce n’est que j’ai une voiture automatique – ce qui manque singulièrement de panache – que je ne suis pas Ryan Gosling – ce qui manque de classe – et que je connais pas Carey Mulligan – ce qui manque de femmes. Il me faut moins d’une heure pour quitter la ville, et ensuite à moi le (très) grand ouest !
Samedi 13 octobre La nuit a été plutôt fraîche ! Voire très fraîche… On est quand même à 2000 mètres d’altitude, après tout. A 6h, il faisait donc 2°. La nuit prochaine, je mets un t-shirt. Je me suis levé tôt pour pouvoir voir le lever de soleil sur le canyon, le long de la Hermit Road, un sentier de 12km à pied (il est aussi possible de prendre une navette qui s’arrête aux meilleurs panoramas, mais c’est moins amusant).
Dimanche 14 octobre Lever à 6h15. La nuit a de nouveau été fraîche et humide… Repliage rapide de la tente et direction Monument Valley, à 1h de route, avec un arrêt au supermarché de Kayenta (ah, les joies des magasins ouverts dès 7h du matin ! Comme quoi, le capitalisme à du bon (oui, je trolle un peu)) pour acheter de quoi faire des sandwichs. C’est à dire un ersatz de fromage, un ersatz de jambon et un ersatz de pain. Je commence à comprendre les problèmes de poids des Américains : hey, les produits moins transformés sont pas plus mauvais !
Lundi 15 octobre Départ à 7h du Canyon de Chelly vers le sud. Au bout d’1h30 de route, me voilà à Petrified forest, un parc où il est possible de voir des troncs d’arbres fossilisés. Ils sont âgés de 200 millions d’années et leur aspect actuel est dû au remplacement, petit à petit, de leur matière végétale par de la silice. C’est beau, et c’était sans doute même magnifique avant.
Mardi 16 octobre Ah, ça fait du bien de dormir dans un vrai lit ! Du coup, je ne quitte Albuquerque qu’à 9h. Faut dire que je commençais vraiment à accuser la fatigue ; le compte-rendu d’hier s’en ressent. Désolé ! (Making-off : Contrairement à mes récits sur l’Irlande ou l’Islande, où j’écrivais mes impressions sur un petit carnet, qu’il a fallu ensuite déchiffrer pour écrire mes comptes-rendus, j’ai cette fois décidé d’écrire directement mes textes chaque soir sur mon téléphone, d’où la différence de qualité en fonction de l’enthousiasme ou de la fatigue. C’est aussi pour mon carnet sur les Etats-Unis arrive plus vite que l’Islande)
Mercredi 17 octobre Direction Taos au petit matin. Si la ville, agencée autour de sa « plaza », est jolie, son principal intérêt est le Taos Pueblo, quelques kilomètres plus loin. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il s’agit d’un village traditionnel indien qui serait âgé de 1000 ans, ce qui en fait l’endroit habité sans interruption depuis le plus longtemps aux USA. Aujourd’hui, une centaine de personnes y vivent, sans eau ni électricité (mais avec du gaz), dans des maisons individuelles ou des bâtiments en pisé de plusieurs étages. L’ancêtre des HLM, j’imagine.
Jeudi 18 octobre Réveil sous une tente a moitié effondrée, il a effectivement soufflé cette nuit ! Et fait froid : -3°, selon la météo… Direction les principales attractions de Mesa Verde (qui n’a aujourd’hui de vert que le nom, puisque 75% du parc a été touché par des feux de forêts ces dix dernières années) : les habitations troglodytes. On en compte près de 600 dans le parc !
Vendredi 19 octobre Debout avec les poules afin de pouvoir admirer le lever de soleil sur Natural Bridges National monument. Comme je vous l’écrivais hier, on y trouve trois ponts naturels remarquables, dont les deuxièmes et troisièmes plus longs au monde. Ils portent des noms hopi : Kachina, Owachomo et Sipapu. Ces ponts sont formés par érosion : l’écoulement de l’eau forme un canyon et de temps à autre, une langue de roche reste et joint les deux côtés. A ne pas confondre avec des arches (comme dans le parc d’Arches, plus au nord), qui sont formées par l’action du vent.
Samedi 20 octobre Il est 9h quand j’entame le sentier Navajo Loop/Queen’s garden, élu « meilleur sentier de 3 miles (4,5km) du monde ». Ce qui me fait penser à tous ces concours tellement spécialisés que ça ne veut pas dire grand chose. « Oui, ce sentier a été élu meilleure randonnée de 11,32 km avec vue sur le lac gelé de la montagne ensoleillée ! » Mais ne boudons pas notre plaisir, il s’avère que cette promenade est réellement exceptionnelle.
Dimanche 21 octobre Au programme aujourd’hui : Zion national parc. Oui, Zion, comme le Sion de la Bible : il a été nommé par des mormons. Avant 1917, il s’appelait Mukuntuweap, mais ça sonnait pas top. La route pour y accéder est très belle : contrairement à la plupart des parcs nationaux, celui de Zion a été aménagé au fond d’un canyon, et non à la surface. Cela offre des perspectives plus originales.
Lundi 22 octobre Quelle nuit ! À peine endormi, le vent s’est mis à souffler… Très fort ! Ca a donc été une bataille de tous les instants pour faire tenir la tente et replanter les piquets au fur et à mesure où ils étaient arrachés. Le tout en bouffant du sable en pagaille, puisque je suis en plein désert.
Mardi 23 octobre Et voila le grand jour, celui que j’attendais avec le plus d’impatience depuis que j’avais réussi, ô miracle, a obtenir un billet pour l’enregistrement. Pour ceux qui ne connaissent pas, une courte présentation de la série : The Big Bang Theory est une sitcom dont les deux personnages principaux sont des scientifiques de Caltech, à Pasadena. Leonard est un physicien expérimental et Sheldon un physicien théorique. Ils vivent en face d’une jolie serveuse, Penny, dont le rêve est de devenir actrice. L’effet comique de la série joue donc sur le contraste entre l’intelligence de Leonard et Sheldon et le bon sens de Penny. Les deux autres personnages importants de la série sont Howard, un ingénieur en aérospatiale et Rajesh, un astrophysicien. Comment me suis-je donc retrouvé à l’enregistrement d’un épisode de cette série ? Eh bien, pour ceux qui ne le savent pas, il faut savoir que les rires que vous entendez en fond dans les sitcoms ne sont pas (toujours) enregistrés. Certaines séries sont tournées en public, à la manière d’une pièce de théâtre. Qui dit public, dit donc tickets. Et la bonne nouvelle, c’est qu’ils sont gratuits ! La mauvaise, c’est que le studio ne […]
Mercredi 24 octobre Après cette belle journée à Los Angeles, qui me laissera un grand souvenir, départ vers 10h pour Las Vegas. En partant plus tard, j’espère éviter les embouteillages matinaux… Mais ça serait trop simple : si New York est la ville qui ne dort jamais, Los Angeles est celle qui ne sort jamais de sa voiture.
Jeudi 25 octobre Ou presque. En fait, je saute à partir de Boulder, à une trentaine de kilomètres de Vegas, avec la compagnie Skydive Las Vegas. Plutôt qu’un long texte, voici un roman photo. Ma tête véhicule facilement des expressions telles que : « là, j’étais inquiet », ou « aaaaahhhh ». Après une demi-heure d’instructions et de signatures de paperasse (qui dit que si je meurs, la société n’est pas responsable), il est temps d’y aller.
Vendredi 26 octobre Départ dans la matinée de Vegas. La Death Valley se situe environ à 2h de route de là. Avec une superficie de 13500 km², il s’agit du plus grand parc américain en dehors de l’Alaska. C’est aussi l’un des plus secs (il y tombe 4 cm de pluie par an) et des plus chauds : son record de température en été est de 57°C (e 1913). En hiver par contre, le thermomètre peut passer sous la barre des 0°C. Ce climat extrême s’explique par l’emplacement de la vallée encaissée entre de hautes montagnes qui la protègent des vents venus du Pacifique.
Samedi 27 octobre Je lève le camp à 6h30, pour être sûr de croiser personne. Cap au nord, vers Mono Lake. Il s’agit d’un des plus vieux lacs des USA, puisqu’il s’est formé il y a environ 700.000 ans. Il a toutefois perdu la moitié de son volume au 20ème, car il sert à alimenter Los Angeles en eau. Conséquence : son taux de salinité a explosé et il est maintenant deux fois plus salé que les océans. C’est d’ailleurs là-dedans que la Nasa aurait découvert en 2010 une « nouvelle forme de vie », à savoir une bactérie réussissant à vivre dans l’arsenic (même s’il y a polémique à ce sujet).
Dimanche 28 octobre : Four-Mile & Panorama trails Au réveil, je vais payer le camping (3 nuits) au ranger, qui n’était plus de service à mon arrivée la veille. Puis j’entame le Four-Mile trail, un des sentiers historiques du parc qui, comme son nom ne l’indique pas, fait 5 miles. Il faut savoir que la vallée offre quelque 1 280 km de sentiers de randonnées, il y a donc de quoi faire. Yosemite ayant un paysage de haute montagne, certains sont plutôt sportifs, notamment ce Four-Mile Trail qui accuse un dénivelé de 3200 pieds (975 mètres).
Mardi 30 octobre On approche de la fin, avec la dernière journée « nature » de mon séjour, avant San Francisco. Pour conclure, si vous connaissez un peu la Californie (ou avez lu le titre du billet), vous vous doutez que je prends donc la route vers le sud de Yosemite, à Kings Canyon.
Mercredi 31 octobre On s’est quitté hier dans un motel. Outre qu’il soit situé près de l’autoroute (c’est comme ça que je l’ai trouvé), il est aussi à proximité d’une voie ferrée, dont les trains de marchandise font trembler tout le hameau à interval régulier. Je dors néanmoins comme un loir et ne quitte les lieux que vers 11h. Il est 16h lorsque j’arrive à San Francisco. Mon GPS, d’humeur semble-t-il touristique, me fait emprunter le Golden Gate pour y entrer. Quelle émotion ! En plus, il est même pas perdu dans la brume.
Jeudi 1er novembre Je commence la journée par descendre à quelques pas de l’hôtel, au San Francisco Museum of Modern Arts. Beaucoup savent que l’art moderne me laisse souvent de marbre – et la Fontaine de Marcel Duchamps présentée là ne me fait pas crier au génie – mais la collection du musée se révèle particulièrement intéressante.
Vendredi 2 novembre Sausalito est une petite ville côtière à quelques encablures de San Francisco. On y accède en ferry ou via le Golden Gate, option que je choisis. La ville est sympathique, il semble y faire bon vivre, ce qui n’était pas gagné d’avance : dans les années 50, des ingénieurs avaient décidé d’y faire passer une autoroute flottante, longeant le front de mer. Les habitants s’y sont bien entendu fortement opposé. Cette histoire me rappelle un peu le Plan autoroutier pour Paris, prévu pour défigurer notre capitale dans les années 60.
Samedi 3 novembre Départ de l’hôtel par la Market Street, rue très commerçante et très animée en ce samedi ensoleillé. J’arrive au Civic Center, dominé par la coupole de l’hôtel de ville le plus grand des USA. Construit en 1915-1916 dans le style beaux-arts, il est inspiré de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Dimanche 4 novembre Puisque c’est dimanche, et que c’est les vacances, je traîne un peu au lit avant d’aller déjeuner à la Boulange, une chaîne de pâtisseries/salon de thé plus ou moins frenchie dont raffolent les San Franciscains, qui ont sans doute l’impression là de manger sain et européen. Pour vous donner une idée, mon « French toast » est servi avec du sirop d’érable.
(Note : pour cause de carte mémoire pleine sur mon appareil photos, les clichés suivant ont été pris par mon téléphone). Lundi 5 novembre Je prends le premier ferry vers Alcatraz, une des quatorze îles de la baie de San Francisco. Ce premier ferry, qui part à 9h, permet d’arriver sur l’île alors qu’il n’y a encore personne. La qualité de la visite s’en ressent, alors qu’un million de personnes visite le lieu chaque année.
Mardi 6 novembre Après un consistant petit déjeuner au motel, je vais voir Monterey. Comme tous les ports de la côte ouest, Monterey dispose d’un « Fisherman’s wharf », un ponton, historique, où on trouve aujourd’hui plus de boutiques de souvenirs que de pêcheurs. À part ça, pas grand chose à voir, donc j’ai vite fait de quitter la ville. Elle a un aquarium très réputé, mais en tant que Finistérien, je suis déjà allé à Oceanopolis Brest. Difficile de faire mieux.