J’ai souvent l’envie incontrôlable d’aller en Islande. Un vague à l’âme, un moment d’ennui, ou une simple discussion à propos de voyages, et mon cerveau m’envoie ce signal : « Ca fait bien longtemps que je ne suis pas allé en Islande. Il est peut-être temps de réserver un billet ».
Cette histoire d’amour a débuté grâce à quelques photos diffusées en ligne par un ami, assorties de cette légende : « L’Islande, c’est comme si on avait donné un logiciel d’impression 3D de paysages à un enfant de cinq ans ».
Puis j’ai vu « Heima », le documentaire-concert de Sigur Rós, qui est un voyage à lui seul.
Y aller
Il existe de nombreux vols directs au départ de Paris, notamment avec Wow Air (low-cost) et Icelandair. Les deux compagnies sont de très bonne qualité et font régulièrement des promotions : il est assez aisé de trouver des allers-retours entre 150 et 250 euros.
Papiers nécessaires : bien que n’étant pas membre de l’Union européenne, l’Islande est signataire des accords Schengen. Les résidents de l’Union Européenne peuvent donc s’y rendre pour un séjour de moins de trois mois avec un passeport ou une carte d’identité nationale en cours de validité jusqu’à 3 mois après la date de retour.
Quand partir
Tout dépend du pays que vous souhaitez découvrir : de vastes étendues enneigées à peine effleurées par le Soleil en hiver, ou des plaines parsemées de fumerolles en été ?
Pour un premier séjour là-bas, je conseille l’été : le Soleil de minuit assure de si longues journées que vous pourrez à loisir explorer le pays. Ce plaisir de sortir d’un restaurant après avoir dîné, à 23h, et de lancer : « et si on grimpait en haut de cette montagne ? »
L’hiver permet, à l’inverse, de profiter d’une ambiance totalement différente, ou le terme « cosy » prend tout son sens : quand il fait nuit à 16h, que le tempête fait craquer les volets, quel plaisir de s’asseoir au coin d’un feu avec un thé et un bon bouquin.
Petite précision : contrairement à la croyance populaire, il ne fait pas si froid en hiver en Islande (merci le Gulf Stream). Si le thermomètre flirte avec les 0° sur la côte, vous n’aurez jamais les -40° auxquels sont habitués les Canadiens.
Un pays pour qui ?
Les amoureux de la nature, des paysages époustouflants. Et les géologues, qui verront l’île comme un immense terrain de jeu.
Mes coups de cœur
Ils sont si nombreux… Le lac de Myvatn et ses splendides formations de lave de Dimmuborgir ; la côte de sable noir de Vik ; l’incroyable trek du Laugavegur ; les sources chaudes de Hveragerði…
Récits de voyage
Juin 2012 : Trois semaines pour faire le tour de l’île
Jour 1 : De Paris à Vik, via Reykjavik
Jour 2 : De Vik à Skaftafell
Jour 3 : De Skaftafell à Höfn
Jour 4 : De Höfn à Egilsstaðir
Jour 5 : De Egilsstaðir à Mývatn
Jour 6 : De Mývatn à Húsavík
Jour 7 : De Húsavík à Sauðárkrókur
Jour 8 : De Sauðárkrókur à Borðeyri
Jour 9 : De Borðeyri à Hellisandur
Jour 10 : De Hellisandur à Borgarnes
Jour 11 : De Borganes à Hafnarfjörður
Jour 12 : Le festival viking de Hafnarfjörður
Jour 13 : En route vers Landmannalaugar
Laugavegur, jour 2 : De Hrafntinnusker à Álftavatn
Laugavegur, jour 2 : De Hrafntinnusker à Álftavatn
Laugavegur, jour 3 : De Álftavatn à Emstrur
Laugavegur, jour 4 : De Emstrur à Þórsmörk
Laugavegur, jour 5 : De Þórsmörk à Skogar
Jour 19 : De Skogar à Reykjavik et au Blue Lagoon
Janvier 2014 : Un long week-end de Reykjavik à Skogar
Jour 1 : Le Cercle d’or en hiver
Jour 2 : De Reykjavik à Skógar, sous la neige
Jour 3 : De Skógar à Reykjavik, dans la tempête
Jour 4 : Les musées de Reykjavik
Novembre 2014 : Cinq jours dans le sud
Jour 1 : Le Blue Lagoon
Jour 2 : Journée à Reykjavik
Jour 3 : De Reyjkavik à Skógar
Jour 4 : La côte sud-est, de Skógar à Jökulsárlón
Jour 5 : De Skógar à Hveragerði puis Reykjavik