Une randonnée glaciaire est l’occasion d’en apprendre plus sur les glaciers, mais aussi de profiter de superbes vues de ce désert de glace.
Le Blue Lagoon est-il toujours un passage obligé lorsque l’on voyage en Islande ? Pas vraiment. Victime de son succès, il peu décevoir. Heureusement, l’Islande regorge de sources chaudes. En voici trois, situées à distance raisonnable de Reykjavik.
█ Mon voyage sur la côte sud en novembre 2014 :
Pour ce troisième séjour en Islande, cette fois en automne, j’ai décidé de me focaliser sur la côte sud, qui contient de nombreuses merveilles facilement accessibles sur un temps limité. Quitte à ne rester que 5 jours, faisons que chaque heure soit époustouflante !
█ Mon voyage enneigé de janvier 2014 :
Un court séjour en Islande, en plein hiver. Fallait oser. Mais ce pays est tellement beau l’été qu’il me fallait voir ce que ça donnait sous la neige. Je n’ai pas été déçu !
█ Mon roadtrip de juin 2012, tout autour de l’île :
Lundi 4 juin Départ de Paris à 22h45. Cela fait quelques jours que le stress commence à monter et que je me demande ce que l’Islande me réserve. Vais-je finir ébouillanté dans un geyser, mort de froid dans un glacier ou au fond d’une crevasse ? Mes amis, jamais à court d’humour noir, m’ont même organisé une « soirée d’adieu, au cas où ». Ceci dit, je ne suis pas complètement fou, et mon voyage suit quand même les sentiers balisés. Alors que je comptais, au moment de la réservation de l’avion, faire trois semaines de trek, je ferai finalement un tour de l’île et le fameux Langavegur, le trek de Landmannalaugar à Skogar.
Mercredi 6 juin Réveil à 6h30 (mes amis ne me croiront jamais), pour une balade de 2h sur le rocher aux oiseaux, qui offre une vue magnifique sur la côte (à l’ouest sur la lagune de Dyrhólaey, à l’est sur les plages de Vik) ainsi que sur les pitons rocheux de Reynisdrangur, que la falaise surplombe à 150 mètres de hauteur.
Jeudi 7 juin Il fallait bien que ça arrive, après tout je suis en Islande : réveil dans la tempête ! Une forte pluie et un vent qui déforme ma tente dans tous les sens. Qu’à cela ne tienne, je m’enfonce bien au chaud dans mon sac de couchage et me fait une grasse mat’, le temps que ça passe.
Vendredi 8 juin Là-encore, réveil dans le vent… Là encore, je me recroqueville dans mon duvet en attendant que ça se passe. Je me dis que si ma tente résiste à ces rafales, elle résistera à tout… Petit déjeuner dans la cuisine du camping. Pour ma part, c’est du pain noir (spécialité locale, cuit avec la géothermie), tartiné de Tunfisksalat (une sorte de mélange thon mayo oeuf), avec des tranches de fromage et de jambon. Avec ça, je suis paré pour la journée ! « On repart ? », me demande Jean. « D’accord ! » Direction le nord.
Samedi 9 juin Excellente nuit, je me réveille à 7h40 après avoir, pour la première fois, dormi une nuit complète. Autre première : à partir de ce jour-là, j’ai commencé à me poser la « question bête du jour ». Question bête du jour : Dit-on « bonne nuit » lorsqu’il ne fait jamais nuit ?
Dimanche 10 juin Après la journée d’hier, marquée par des sites exceptionnels, que nous réserve ce dimanche ? Tout simplement certains des plus beaux sites du pays, notamment la fameuse cascade de Dettifoss. La question bête du jour : « Parlait-on de « paysage lunaire » avant d’aller sur la Lune ? »
Lundi 11 juin La question bête du jour : « Mais que font les Islandais en hiver, quand il fait nuit en permanence et que les routes sont bloquées par la neige ? » Aujourd’hui, sortie en bateau pour aller voir des baleines (puis repas avec de la baleine aussi, tant qu’à faire), une belle cascade et une drôle de pratique des jeunes Islandais lorsqu’ils sortent pour aller boire.
Mardi 12 juin Une journée peu mouvementée, avec néanmoins une rencontre étonnante : le roi islandais de la musique country. Et des phoques. La question bête du jour : « Comment la Poste peut-elle être rentable quand y’a 80 km de cailloux entre deux maisons ? »
Mercredi 13 juin Je me réveille à 3h40 à cause… des animaux qui font trop de bruit ! C’est un comble quand même. Ceci dit, c’est bien la preuve que l’Islande est le pays nature par excellence. Je me pose néanmoins la question bête du jour : comment font les animaux pour différencier le jour et la nuit, quand y’a pas vraiment de nuit ?
Jeudi 14 juin Nous visitons aujourd’hui la seconde partie de la péninsule de Snaefellness, dont les sommets s’élèvent majestueusement devant nous, avec peu de nuages pour les voiler.
Vendredi 15 juin Au lieu de redescendre vers Reykjavik, nous nous aventurons plus dans les terres, en direction de la région d’Húsafell. Ce petit village très charmant est particulièrement prisé des Islandais, qui pourtant ont déjà tout ce qu’il faut en termes de bucolique. L’intérêt de la région, pour nous, se situe plutôt au niveau de ses cascades.
Samedi 16 juin Tenue par les Britanniques au XVe siècle, les Allemands au XVIe et les Danois au XVIIe, Hafnarfjörður est un des plus importants ports d’Islande et la troisième plus grande ville du pays.
Dimanche 17 juin Réveil à l’aube (ahahah) afin d’aller prendre le bus pour Landmannalaugar. Mon compagnon et moi nous séparons à la gare routière de Reykjavik, puisqu’il a prévu de conduire jusqu’aux fjords du nord-ouest. Quant à moi, je m’en vais pour le Laugavegur, un trek de six jours très réputé, reliant Landmannalaugar à Þórsmörk.
Lundi 18 juin Première étape du Laugavegur, trek réputé comme « l’un des plus beaux au monde » par des routards de tout poil. Il a en plus l’avantage d’être facile et court (75 km jusqu’à Skogar). Que demander de plus ? Si un Américain a réussi à le terminer en 4h39 en 2001, j’ai prévu de le faire tranquillement en cinq jours. Après tout, je suis en vacances. Départ Arrivée Distance Dénivelé Temps Landmannalaugar Hrafntinnusker 12 km 470 m 3 h
Mardi 19 juin Départ Arrivée Distance Dénivelé Temps Hrafntinnusker Álftavatn 12 km -490 m 3 h 15 Mes compagnons de chambrée, plutôt bruyants, me réveillent à 7h30. Quel intérêt de se lever si tôt alors que le trek est si court ?!
Mercredi 20 juin Départ Arrivée Distance Dénivelé Temps Álftavatn Emstrur 15 km -40 m 4h Mon carnet, à ce jour, commence par « ça m’embête de dire ça, au risque de paraître prétentieux, mais cette journée était une promenade de santé ». Faut dire que j’ai eu, en termes de météo, de la chance : une pluie légère et rare, et un vent qui m’a simplement soufflé dans le dos sur un passage.
Jeudi 21 juin Départ Arrivée Distance Dénivelé Temps Emstrur Þórsmörk 15 km -300 m 4 h Dernière étape du trek « officiel », et avant dernière pour moi qui va jusqu’à Skogar.
Vendredi 22 juin Départ Arrivée Distance Dénivelé Temps Þórsmörk Skogar 22 km +900 / -1100 m 7h Dernière étape du trek, et la plus longue (elle peut néanmoins être divisée en deux). C’est aussi la plus difficile, avec un dénivelé très important et des passages déconseillés aux personnes souffrant de vertige (ce qui est mon cas, mais bon…).
Samedi 23 juin Manque de chance, les deux Suédois que j’avais rencontré sur le trek et qui avaient une voiture à Skogar repartent dans l’autre sens, vers Skaftafell. Je vais donc devoir faire du stop pour rentrer à Reykjavik.